Le ministère de l’Education nationale (MEN) entend mettre en œuvre une nouvelle disposition afin de permettre une tenue sans encombre des examens officiels relevant de son autorité.
« Le CEPE et le BEPC se feront de façon différente cette année ». Ce sont là les propos du Dr Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale lors de la cérémonie de passation de service entre elle et la ministre par intérim Assoumacou Béatrice à Anosy hier. Un moment durant lequel la ministre entrante a fait savoir que « les dates des examens sont maintenues tel qu’il a été décidé et communiqué par le président de la République ». Une annonce qui enlèverait un poids chez les parents et candidats aux examens en vue d’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires ou (CEPE) et du BEPC ou Brevet d’Étude du Premier Cycle. Les deux examens devant respectivement débuter le 1er septembre 2020 et le 14 du même mois. La clôture de la session des examens du BEPC étant fixée pour le 18 septembre de cette année. Une affirmation qui répond toutefois – de façon négative – à certaines revendications tendant à repousser de quelques semaines les dates des examens. Ce, afin de donner « une période de remise à niveau et de révision aux candidats ». Ainsi, et ce, même si le pays est en situation exceptionnelle, chaque élève devrait être évaluée et jouir d’un acte attestant de son niveau en fonction des efforts qu’il ou elle a fournis.
Régions. Les modalités d’organisation desdits examens seraient actuellement travaillées par la nouvelle équipe dirigeante et les techniciens du ministère si l’on s’en tient toujours au discours de la ministre Michelle Sahondrarimalala. Avant de donner quelques éléments sur comment devraient se dérouler les examens du CEPE et du BEPC de cette année. Le ministère aurait opté pour une « régionalisations » de l’organisation des examens. Les sujets diffèreraient d’une région à l’autre si l’on s’en tient toujours aux explications de la ministre. Par ailleurs, le discours de la nouvelle ministre a également permis que le ministère entend mettre en place un nouveau calendrier scolaire pour l’année 2020-2021. Une façon pour le ministère de signifier la continuité de la vie de la nation mais plus particulièrement la « continuité de l’éducation nationale ». Le nouveau calendrier scolaire devrait ainsi être conçu et adopté dans les plus brefs délais. Une conception qui devrait toujours se faire avec les techniciens du ministère si l’on se réfère aux explications du Dr Michelle Sahondrarimalala. Des défis attendent d’être relevés par la nouvelle ministre. Si les détails concernant les examens officiels sont actuellement connus, les problématiques de l’éducation nationale sont encore nombreuses. Un exemple d’affaire à régler est celui du CNAPMAD.
José Belalahy