Les différents ministères doivent améliorer leur taux d’absorption, surtout en ce qui concerne les secteurs sociaux, d’après le secrétaire général du ministère des Finances et du Budget, lors d’une rencontre entre représentants d’institutions, une semaine après la revue budgétaire du premier trimestre. Cette rencontre avait pour objectif de discuter des difficultés rencontrées par les ministères et institutions, afin d’avoir de meilleurs résultats, notamment au niveau du taux des engagements des dépenses, particulièrement faible pour ce premier trimestre. En effet, sur les 230 milliards d’ariary qui ont été donnés comme objectifs pour les engagements de ces trois premiers mois, seulement 69 milliards ont été engagés. Des taux d’engagements très bas malgré des aménagements des taux de régulations allant jusqu’à 100% pour les financements internes et externes et dont très peu de ministères et institutions atteignent à peine la moyenne. Parmi les raisons évoquées figurent les mauvaises projections du budget de certains ministères, qui entraînent dès le premier trimestre des aménagements de crédits ; et également les retards de mise en place de crédits, qui peuvent être causés par l’identification des marchés.
Améliorations. Ainsi, cette rencontre a été l’occasion pour tous les acteurs de l’exécution budgétaire d’échanger sur les difficultés qu’ils rencontrent notamment sur les procédures d’engagements, afin d’y trouver des solutions. L’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a notamment rappelé le délai de dépôt des plans de passation de marchés et les avis généraux qui doivent être déposés avant le 31 octobre selon les textes, et le président de la Commission nationale des marchés de rappeler les délais de traitement des dossiers. Concernant le faible taux d’engagement des financements extérieurs, les acteurs évoquent des blocages au niveau des procédures de passation de marchés et d’engagement qui sont appliqués et ceux des partenaires, entrainant des rejets de la part de la Commission nationale des marchés. Selon les informations, des formations seront dispensés aux ministères et acteurs budgétaires qui le souhaitent afin d’améliorer ces performances.
Antsa R.