Exploitation des ressources minières : La société civile exige plus de transparence

Pendant trois jours, les volontaires issus des diocèses de Moramanga, Tamatave, Majunga, Fénérive-Est, Tsiroanomandidy, Tuléar et Antananarivo se sont concertés sur les questions d’exploitation de ressources minières à Madagascar. Trois axes ont été abordés durant la rencontre dont le foncier et l’exploitation minière, l’exploitation et ses retombées pour la population locale et l’Etat en général. « La troisième journée a été l’occasion pour les militants pour la transparence de l’exploitation minière de l’association des Evêques de sortir les stratégies pour résoudre les problèmes en relation avec ce type d’exploitation », selon l’explication de Hajanirina Randriarison, adjoint technique du projet Taratra.
S’unir pour peser. Selon toujours les explications de l’adjoint technique du projet « force est de constater que les contreparties versées par les grandes sociétés d’exploitation dans la Grande île sont minimes ». Pour le moment, l’action de Taratra se limite encore à l’action de plaidoyer. « Le principal problème est la mauvaise gouvernance. Cela pénalise les communes et les régions où se trouve la dite exploitation ». Actuellemnt, l’Ong Taratra apelle la grande famille de la société civile pour s’unir et établir des stratégies pour contrer la mauvaise gestion de ce secteur. A noter que 105 volontaires issus des commissions d’église dont la Justice et la Paix, des élus de ces zones d’interventions ou encore des membres de la société civile composent le réseau de militants pour la transparence des ressources minières.
Nirina Rasoanaivo