« Le secteur extractif au service du développement durable ». Tel est le thème de l’atelier qui se tiendra le 3 décembre au MBC (Mining Business Center) Ivato, dans le cadre de la célébration de la Journée du secteur extractif. Organisé par WIMR-Mada (Women In Mining and Resources Madagascar), en collaboration avec l’A3-Mada (Australian Alumni Association Madagascar), cet événement veut donner un coup de souffle à l’environnement global du secteur et ouvrir des débats sur des dispositions à prendre pour un secteur extractif attractif, qui véhicule le développement durable économique, humain et cohérent avec la mitigation des effets des exploitations sur l’environnement. Selon les organisateurs, l’objectif de la journée est de trouver des plans d’actions sur les sujets qui permettent d’améliorer l’environnement global du secteur à Madagascar.« Nous comptons aborder les initiatives prises et à prendre dans le secteur minier et le secteur des ressources stratégiques, ouvrir des pistes de réflexion afin de permettre à l’Administration malgache de prendre les mesures nécessaires pour l’amélioration du secteur, et échanger des points de vues qui permettent d’aboutir à l’élaboration d’un plan d’actions pour un secteur extractif dynamique et inclusif », ont avancé les promoteurs de l’événement.
Importance. Pour WIMR-Mada, ces femmes et ces hommes qui passent chaque jour à creuser dans la terre sont parmi les plus grands héros méconnus de l’industrie et de la civilisation moderne. « Ils creusent profondément dans les endroits les plus sombres du monde pour faire ressortir les richesses qui ornent nos vies. De l’acier pour nos voitures au câblage en cuivre qui relie notre monde numérique : toute l’économie internationale en dépend. C’est ainsi que plusieurs pays dans le monde ont décidé de leur rendre hommage et de célébrer le Mining Day », ont soutenu les membres de l’organisation. En Australie, la fête se célèbre le 22 novembre, tandis qu’au Canada elle est célébrée le 4 décembre. À Madagascar, la célébration se fera le 3 décembre. À noter que le secteur extractif contribue à la stabilisation économique de la Grande-île, car il génère des recettes fiscales équivalentes à environ 4% du PIB national, ainsi que des recettes non fiscales. Par ailleurs, le secteur est pourvoyeur d’emplois directs (11 928 emplois en 2018) et indirects. C’est également un secteur qui attire tant les Investissements Directs Etrangers (IDE) que les Investisseurs Directs Nationaux (IDN). Les divers aspects du secteur et de ses métiers seront discutés durant l’atelier de ce vendredi, qui se tiendra en système hybride, c’est-à-dire, en présentiel au MBC Ivato, et en ligne sur la plateforme Zoom, afin de permettre des interactions avec le monde, sans la barrière des frontières.
Antsa R.
