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mardi, juin 17, 2025
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« Fanjakana Gasy » : Un opposant arrêté hier à Antaninarenina

Un politicien qui se préparait à faire une déclaration politique a été arrêté hier à Antaninarenina par des éléments de l’Emmo-Reg.

L’atmosphère politique commence à dégénérer. Hier, un opposant a été arrêté à Antaninarenina par des éléments des forces de l’ordre. Rajoharison Rainidina s’apprêtait, avec ses collègues, dont Faniry Razafimanantany, Odon Rakotonirina, Gabi Vakiniadina, Marcelin Razanakoto, Manantsoa Victor, Joseph Yoland et Max Fabien Andrianirina, à faire une déclaration sur la mise en place du « Fanjakana Gasy ». Les partisans de ce « Fanjakana Gasy » contestent la tenue de l’élection présidentielle du 7 novembre étant donné que les conditions ne sont pas réunies. Pour eux, ce « forcing électoral » risque de plonger à nouveau le pays dans une crise politique sans précédente. Hier, Rainidina Rajoharison et consorts ont fait savoir que leur mouvement allait s’intensifier dans les prochains jours. Ce mouvement réclamera certainement la libération de l’un de ses dirigeants. Une descente dans la rue, avec le soutien du Collectif des 22 candidats, ne serait pas à exclure dans les jours qui viennent.

Anti-démocratique. Outre l’arrestation qui a eu lieu hier à Antaninarenina, force est de constater que la campagne électorale commence à être émaillée d’actes de violence et de sabotage. En effet, après Mandoto, le candidat Hery Rajaonarimampianina a été sifflé durant son meeting à Tsiroanomandidy par des éléments perturbateurs qui ont vite été identifiés. On connaît actuellement les commanditaires de ces actes anti-démocratiques. Dans leur communiqué en date d’hier, le candidat Marc Ravalomanana et ses partisans au sein du KMMR et du TIM n’ont pas hésité à condamner ces actes, qu’ils qualifient de provocation et d’humiliation contre des concurrents dans la course à la magistrature suprême. Le candidat n°25 réitère la nécessité de faire primer le « Fihavanana » et les « Soatoavina malagasy » sur tout autre intérêt durant la campagne électorale. Il lance ainsi un appel à tout un chacun de ne pas accepter d’être instrumentalisé pour diviser les Malgaches. En tout cas, force est de déplorer l’arrestation de politiciens qui veulent exprimer leur opinion sur la situation politique du moment, alors que des individus qui se permettent de perturber des meetings de candidats, ou de caillasser des voitures de candidats et/ou de leurs partisans, ne sont même pas inquiétés par les responsables chargés du maintien de l’ordre et de la sécurité publique.

R. Eugène

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