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lundi, juin 17, 2024
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FAPBM : Un fonds exceptionnel de plus de 5,7 milliards Ar pour MNP

Madagascar National Parks (MNP), qui gère des aires protégées éparpillées sur tout le territoire national, fait face à un gap de financement. En effet, son budget annuel a été amputé de 35% en raison de l’impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sur le secteur tourisme. Le nombre de visiteurs des parcs nationaux a chuté considérablement. Ce qui constitue ainsi une menace pour la conservation du patrimoine naturel de la Grande île. Pour y remédier, la FAPBM (Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar) a alloué tout récemment un fonds exceptionnel d’une valeur de plus de 5,7 milliards Ar en faveur de MNP.

Importance économique. Ce qui permettra de financer les activités de conservation dans 17 aires protégées couvrant une superficie totale de 1.422.488 ha. On peut citer, entre autres, les parcs nationaux de Bemaraha, Andringitra, Ranomafana et Masoala qui sont labellisés patrimoine mondial de l’UNESCO. Bien au-delà de leur valeur touristique, ces parcs nationaux ont une importance économique pour les communautés, a-t-on évoqué. A titre d’illustration, les forêts du Parc national de Ranomafana approvisionnent et abritent le réservoir d’eau de la station hydro-électrique de Namorona, qui se trouve à proximité du parc. Quant au Parc de Masoala, il protège les réseaux hydrographiques et les sources d’eau alimentant les bassins de la région ainsi qu’une partie de la cuvette d’Andapa. Le Parc national d’Andringitra, pour sa part, abrite de nombreuses sources d’eau irriguant les plaines du plateau d’Ihorombe jusque dans le Sud de Madagascar. La préservation de ces ressources naturelles devient aujourd’hui une urgence face à la recrudescence des menaces, a-t-on soulevé.

Premières cibles. Il faut savoir également que le niveau de menaces des aires protégées de MNP financées par la FAPBM a fait un bond avec un nombre de points de feux passé de 600 à 1.100 entre 2019 et 2020. Des études récentes ont montré que, comme dans toute crise sanitaire traversée par le pays, les populations se tournent vers l’exploitation des ressources naturelles pour leur survie. Les aires protégées constituent alors une des premières cibles. Cependant, les noyaux durs, appelés le cœur des forêts, ont été épargnés grâce à des systèmes de contrôle et de surveillance, a-t-on appris.

Navalona R.

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