- Publicité -
samedi, juin 14, 2025
AccueilEconomieFEC : Le dossier Madagascar devant le Conseil d’Administration du FMI au...

FEC : Le dossier Madagascar devant le Conseil d’Administration du FMI au mois de mars

Le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato et le gouverneur de la Banque Centrale Henri Rabarijohn ont présenté les résultats des négociations fructueuses avec le FMI.

Le programme avec le FMI, d’un montant de 320 millions de dollars vise à soutenir la reprise après la pandémie, à préserver la stabilité macroéconomique et à faire progresser la dynamique de réforme pour stimuler une croissance durable et inclusive.

Un grand pas de franchi. Après de longues et intenses discussions menées sous forme virtuelles, les services respectifs du gouvernement malgache et du FMI sont parvenus à trouver un accord en vue d’un programme soutenu par une Facilité Élargie de Crédit (FEC). Une victoire que le ministre des Finances et de l’Economie Richard Randriamandrato et le Gouverneur de la Banky Foiben’i Madagasikara Henri Rabarijohn ont partagé lors d’une conférence de presse, samedi dernier.

Accord décisif

« Le dossier Madagascar passera devant le Conseil d’Administration du FMI au mois de mars prochain », a fait savoir le ministre Richard Randriamandrato. Et d’ajouter qu’il n’y a pratiquement plus d’obstacle pour que Madagascar décroche ce financement. Sur ce point d’ailleurs, Charalambos Tsangarides, Chef de mission du FMI pour Madagascar déclare dans un communiqué que « les services du FMI ont achevé des entretiens avec les autorités à propos d’un nouveau programme à moyen terme qui pourrait être appuyé par les ressources du FMI, à hauteur d’environ 320 millions de dollars, au titre de la facilité élargie de crédit ». Il s’agit en tout cas d’un accord décisif pour l’avenir des relations de Madagascar avec les autres bailleurs de fonds. « Cet accord fait office de quitus du FMI sur le programme de Madagascar et il est d’une importance particulière car il nous ouvre les portes des autres bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux », a ajouté le ministre de l’Economie et des Finances. Il a cité entre autres, la Banque Mondiale, l’Union Européenne, la Banque Africaine de Développement, la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique… Des bailleurs de fonds qui vont apporter des appuis budgétaires et des aides à projet pour financer le développement de Madagascar conformément aux objectifs fixés dans les « Velirano » du président de la République.

Emergence

Des Velirano qui seront concrétisés dans le cadre du Programme Emergence Madagascar. « Le programme à moyen terme des autorités est axé sur le soutien à la reprise post-Covid-19 et sur la relance de la dynamique des réformes pour augmenter et soutenir une croissance inclusive et réduire la pauvreté, en s’appuyant sur les priorités du gouvernement détaillées dans le Plan Emergence Madagascar », précise le FMI. « Dans ce contexte, en plus de continuer à atténuer les conséquences sociales et économiques de la pandémie, le nouveau programme vise à reconstituer un espace budgétaire pour les dépenses et les investissements sociaux indispensables ; à faire progresser le programme de réformes structurelles, y compris le renforcement du cadre monétaire et de la surveillance financière ; et à améliorer la gouvernance. Il est aussi attendu que l’appui financier du FMI contribue à stimuler les investissements du secteur privé et à catalyser le soutien financier des partenaires du développement ».

Bonnes perspectives

Mais le programme ne se contentera pas des appuis extérieurs. Des efforts seront réalisés pour augmenter les recettes publiques. « La politique budgétaire du programme devrait être orientée vers l’accroissement des recettes intérieures. Un plan ambitieux de mobilisation des recettes à moyen terme doit s’appuyer sur une stratégie globale de réformes fiscales et de collecte des recettes. Cela permettra de libérer des ressources publiques pour augmenter l’enveloppe de dépenses pour les secteurs sociaux, notamment la santé et l’éducation, ainsi que pour augmenter les investissements publics, tout en préservant la viabilité de la dette ». De bonnes perspectives en somme pour la marche de Madagascar vers le développement inclusif et durable. « Le défi est de taille et on doit plus que jamais faire preuve de rigueur », a ajouté le ministre de l’Economie et des Finances en précisant que dorénavant il n’y a plus de place aux tergiversations. Priorité au travail pour la relance vers un Madagascar émergent.

R.Edmond

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici