Le gel récent de l’aide américaine à l’étranger par l’administration Trump soulève de vives inquiétudes à Madagascar, où l’USAID joue un rôle crucial dans le domaine de la santé.
Cette décision pourrait avoir des conséquences importantes pour l’île, qui bénéficie depuis des années du soutien de l’agence américaine pour améliorer l’accès aux soins. Le programme USAID ACCESS, achevé en 2025, a permis des avancées significatives dans le renforcement du système de santé malgache. Notamment, il a contribué à la formation de milliers d’agents de santé communautaires, étendant ainsi la couverture des services de santé dans les zones rurales. Grâce à ces actions, la mortalité maternelle a été réduite de moitié entre 2019 et 2024, et le taux de couverture contraceptive est passé de 24% à 53% dans certaines régions. Malgré ces progrès, la fin de ce programme soulève des questions sur la pérennité des acquis.
Résilience
Dans leurs discours, les autorités malgaches ont toujours affiché leur volonté et leur engagement à maintenir et à amplifier ces initiatives en les intégrant dans les politiques publiques de santé. Dernièrement, l’USAID a fourni au pays 22 millions de dollars supplémentaires pour renforcer la résilience et améliorer la sécurité alimentaire. Ces investissements pourraient contribuer à renforcer la capacité de la Grande île à faire face aux défis sanitaires futurs. Si cette agence venait à fermer, ces programmes vitaux seraient menacés.
D’autres projets sont par ailleurs en cours ou prévus pour soutenir le système de santé malgache. Face à cette situation, des efforts conséquents en termes de capitalisation des acquis devraient rapidement être initiés par les parties prenantes. Des actions de recherche de nouvelles sources de soutien devraient également être menées afin de maintenir les services de santé essentiels. Face à cette décision de fermeture, il est clair que la résilience du système de santé malgache sera mise à l’épreuve. Les bases solides établies ces dernières années offrent toutefois des raisons d’espérer.
José Belalahy
Ne suffira pas des projets mais quelqu’un qui puisse débourser des millions de dollars !!
Si on arrête la distribution des moustiquaires qui font des ravages sur les petits poissons et crevettes, ce ne sera pas une mauvaise chose.
USAID n’est en rien une agence de développement. C’est une machine à « cash » pour les dirigeants malgaches.
Bien au contraire, elle permet à la corruption endémique des responsables du pays pour s’enrichir sur le dos des Malgaches. En échange, USAID impose ses standards et ses exigences en matière de spoliation des richesses du pays.
Les administrations malgaches toutes corrompues, prélèvent leur dîme sur le peu que redistribue USAID pour un programme donné (environ 10 à 20 % des sommes allouées arrivent au programme destinataire. La différence est répartie entre l’USAID avec ses caisses noires pour financer ses opérations extérieures de déstabilisation sociétale, l’autre partie sert à corrompre les dirigeants malgaches).
USAID a permis de réaliser les coups les plus tordus à Madagascar. La « vaccination » en fait partie. Injecter des individus en leur faisant croire que c’est pour leur bien en ajoutant toute sorte de produits à des fins expérimentales dans les seringues. Les Laboratoires pharmaceutiques se réjouissent de ces « rats de laboratoires » humains, dans lesquels on peut tout injecter, sans ne jamais rien risquer pénalement, grâce à la complicité des élus d’une pseudo démocratie ultra totalitaire !
Quant à leur programme de formation ou de « renforcement du système de santé malgache », il serait temps qu’un gouvernement démocratiquement élu sans l’aide financière de l’USAID, puisse un jour voir le jour et oeuvrer pour un véritable développement du pays, sans ne vouloir que dépendre pour des raisons « escrologiques » évidentes, à 90 % de l’aide de la communauté internationale, largement mise à contribution pour remplir les comptes en banques à l’étranger des dirigeants malgaches, véritables bourreaux .