Une initiative appuyée par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dans le cadre de son projet de soutien de la société civile pour la lutte contre la désinformation. Il a pour objectif d’encourager la mobilisation et de renforcer les capacités des acteurs des Etats et gouvernements de la Francophonie en matière de lutte contre la désinformation.
Comme nous l’avions déjà annoncé, le consortium composé de la Friedrich-Ebert-Stiftung Madagascar (FES), l’association Transparency International-Initiative Madagascar et Action Médias Francophones Madagascar (AMFM) a tenu une conférence de presse, hier, au siège de la FES, à Ankadifotsy. Cette rencontre avec les journalistes a été prise face à ce qu’il qualifie de diffusion massive d’informations manipulées, à la montée du discours incitant à la haine et à la violence sur les réseaux sociaux. Il lance ainsi le projet « VaovaoCheck » qui s’articule autour de cinq activités. Il s’agit notamment du renforcement des capacités de 19 journalistes issus de cinq régions (Analamanga, Atsinanana, Atsimo Andrefana, Boeny, Haute Matsiatra), dans la vérification des faits ou fact-checking, du 4 au 8 septembre dernier. La création et la mise en ligne de la plateforme numérique collaborative de lutte contre la désinformation « vaovaoCheck ».
Grand public
La production et la publication d’un numéro hors-série Politikà sur les enjeux de la désinformation en période électorale. Et en cinquième lieu, journée ouverte au grand public d’éducation aux médias et de sensibilisation sur la lutte contre la désinformation qui se tiendra le samedi 30 septembre sur le Parvis de l’Hôtel de ville. Pour les partenaires, la motivation converge vers la nécessité de sensibiliser les citoyens aux enjeux liés à la désinformation de masse et à la prolifération des intox à l’ère des réseaux sociaux. Liberté d’opinion, accès à l’information et diversité du paysage médiatique, qui sont à la base de la démocratie, sont des thématiques touchées par le phénomène de la désinformation. Des sujets de préoccupation que partagent les trois entités qui composent ce consortium.
Dominique R.
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