Les Malgaches commencent peu à peu à apprécier le produit « Vita Malagasy ». Le « harendrina taratasy », ou encore « fanala » gagne de plus en plus le cœur des enfants.
À la veille de la célébration de la fête nationale, le marché est noir de monde. Les lampions traditionnels malgaches ou « harendrina » inondent les marchés de la capitale et ses environs. Le prix varie selon la qualité et leur dimension. Pour l’harendrina taratasy », le prix est compris entre 500 Ariary à 5.000 Ariary l’unité. Ces lampions sont fabriqués à la main, avec du papier peint. Selon Tafita, vendeuse de lampions « cette année, les gens commencent à acheter l’harendrina « Vita Malagasy ». Les commerçants admettent que les Malgaches commencent à revaloriser les lampions « vita gasy ». « Actuellement, j’arrive à écouler au moins 20 lampions par jour depuis une semaine », affirme Mbola, une vendeuse d’ « harendrina » à Ambodin’Isotry. Toutefois, force est de constater que les lampions, objets lumineux et lanternes chinoises électriques ornent les marchés et les rues de la capitale. Et Rija, un détaillant à Analakely de souligner que «ce sont surtout les familles qui ont des petits enfants qui choisissent ces jouets, car les enfants sont attirés par les jeux de lumière et les couleurs ». Mais également, une hausse de prix a été enregistrée par rapport aux années précédentes.
Grande parade. Pour ce soir, les familles sont déjà prêtes. Comme chaque année, les enfants attendent avec impatience le réveillon du 25 juin pour faire la fête des lampions. La soirée commence vers 18 h, les enfants, en groupe ou en famille se regroupent et font la parade sans oublier le chant traditionnel : « Harendrina o ! harendrina taratasy may ». Depuis près d’un mois, les lampions en papier de couleurs vives ont inondé les marchés et les boutiques. Depuis hier, les parents se bousculent aux marchés de Behoririka et d’Analakely pour trouver de quoi divertir leurs enfants et leur famille. À chacun sa fête. Les enfants optent pour les lampions, lanternes chinoises, jouets et feux d’artifice tandis que les adultes pensent à organiser de grands festins.
Nirina Rasoanaivo
