
Dorénavant, cinq régions supplémentaires bénéficieront du projet Filets sociaux de sécurité (FSS). Il s’agit d’Alaotra Mangoro, Analamanga, Analanjirofo, Atsimo-Atsinanana et Menabe, ramenant le nombre des régions bénéficiaires à 14.
Ce projet soutient actuellement 2,5 millions de personnes, soit deux-tiers de l’objectif du programme d’atteindre 4 millions de personnes d’ici à 2024, réparties dans 14 régions et 29 districts. Ce projet coordonné par le Ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la Femme (MPPSPF), mis en œuvre par le Fonds d’intervention pour le développement (FID) et financé par la Banque mondiale, compte trois principaux programmes. Il s’agit du Transfert monétaire pour le développement humain (TMDH) ou “Vatsin’Ankohonana”, le programme Filets sociaux productifs (FSP) ou “Asa Avotra Mirindra” et le programme de riposte à la sécheresse dans le Sud ou « fiavota ». Un programme pilote de Filets sociaux urbains (FSU) vient d’être récemment intégré au projet FSS et dont la mise en œuvre a été lancée fin 2021. Ce programme pilote FSU couvrira au total 30 000 ménages pauvres et vulnérables à Antananarivo, Toamasina et Fianarantsoa.
150 millions de dollars. C’est le financement supplémentaire octroyé par la Banque mondiale en mars pour soutenir le gouvernement pour le renforcement du système de protection sociale y compris le relèvement des ménages vulnérables après la Covid-19. Depuis 2015, elle a soutenu Madagascar dans la construction de son système de protection sociale avec un premier projet financé à hauteur de 40 millions de dollars, suivi d’un premier crédit supplémentaire d’un montant de 35 millions de dollars en octobre 2016 afin de répondre à la grave sécheresse dans le Sud de Madagascar, et un deuxième don supplémentaire de 90 millions de dollars en mars 2019 pour étendre la protection sociale. La ministre de la Population, Princia Soafilira, a dressé un bilan positif du projet FSS lors de son passage à Ambositra, la semaine dernière, pour la cérémonie d’extension du projet FSS au niveau régional. « Des impacts tangibles ont été enregistrés au niveau du développement humain des ménages déjà bénéficiaires. Par la suite, nous continuons d’étendre le projet dans d’autres régions car d’autres en ont encore besoin et personne ne devrait être mis de côté », a-t-elle souligné.
Recueillis par Narindra Rakotobe