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samedi, juin 21, 2025
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Filière rizicole : Mise en conformité de la stratégie nationale avec le plan émergence

Le MAEP prévoit une production de riz supplémentaire de 500 000 tonnes chaque année.

La dernière mise à jour de la stratégie nationale pour le développement de la filière rizicole (SNDR) date de 2017.

« Une révision de cette stratégie nationale s’impose afin de la mettre en conformité avec le plan emergence de Madagascar », a annoncé le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), Lucien Ranarivelo, lors de l’ouverture de l’atelier de démarrage de la mise à jour de la stratégie nationale pour le développement de la filière rizicole hier à l’hôtel Panorama.  Le nouveau défi de ce département est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire tout en promouvant l’émergence du secteur agricole moderne.  Pour ce faire, « il faut produire 500.000 tonnes de riz supplémentaires chaque année en effectuant une extension des périmètres irrigués via l’aménagement de la nouvelle surface cultivable en riz sur 100.000 ha. Dans la foulée, les périmètres irrigués disponibles, étalés sur une superficie de 270.000 ha, mais qui sont dégradés en raison de la destruction de l’environnement, seront également réhabilités », a-t-il évoqué.

Changement conjoncturel. En outre, la vulgarisation des semences améliorées et à cycle court mais à haute performance, s’avère également prioritaire afin de booster le rendement de productivité des paysans. Et lui de préciser que l’accès des paysans aux intrants agricoles sera facilité par le biais de la promotion du projet DMM ou « Dokany Masomboly Mora). « Nous devons en même temps adopter de nouvelles approches de cultures résilientes pour faire face aux impacts du changement climatique qui affectent actuellement la filière rizicole. Toujours dans le cadre de la mise à jour de cette stratégie nationale pour le développement de la filière rizicole, nous devons ainsi considérer des solutions à très court terme pour un changement conjoncturel. A titre d’illustration, les paysans n’ont pas encore pu commencer à repiquer le riz en raison du retard de la période de pluies. Mais ce n’est plus la peine de le faire si le calendrier culturel n’est plus respecté. C’est le cas, entre autres, de la plaine d’Alaotra », d’après toujours ses explications.

Digitalisation. Par ailleurs, des réflexions sur les stratégies à moyen et long terme doivent être menées afin d’atteindre l’objectif  qu’est l’autosuffisance alimentaire, sans oublier la décentralisation et la déconcentration des services techniques. La digitalisation de la chaîne de valeur de la filière rizicole, n’est pas en reste. Il faut savoir que cet atelier de démarrage de la révision de la SNDR a été organisé conjointement avec le CARD (Coalition pour le Développement de la Riziculture en Afrique) et avec l’appui de la JICA. Madagascar est membre de ce groupe consultatif de donateurs bilatéraux, multilatéraux et africains et d’institutions internationales, depuis sa création.

Navalona R.

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