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dimanche, juin 15, 2025
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FIM : L’économie verte à l’honneur

Le recyclage (il s’agit ici de bouteilles plastiques) fait partie intégrante de l’économie écologique.

La FIM s’est achevée hier et a enregistré plus de 50 000 visiteurs. Autant dire que le succès était au rendez-vous, sans parler des rencontres,  des réseautages, des partages de savoirs et de compétences qui ont eu lieu. Une percée de l’économie verte s’est fait notamment remarquée.

Bien que considérée à juste titre comme un évènement économique, la Foire internationale de Madagascar (FIM) possède également une forte dimension socio-environnementale. En effet, une partie non-négligeable des entreprises participantes commence à se tourner vers la création de valeurs socio-environnementales. D’autres en ont même fait leur activité principale, même si le statut d’entreprise sociale, n’existe pas encore officiellement à Madagascar.

Eco-shop et recyclage. Réflexe écologique visant à éviter le gaspillage et la pollution tout en stimulant la créativité, le recyclage commence à trouver preneurs parmi les entrepreneurs malgaches…Soulageant quand on apprend qu’à Madagascar, les pertes liées à la pollution (de l’air) se chiffrent annuellement à 1, 377 milliard de dollars ! Plus qu’un mode de vie, le « green » devient un véritable business à l’échelle mondiale. Madagascar n’échappe pas à la règle, à l’instar de « Go Green Style » (GOG’S), entreprise créant des articles décoratifs via le recyclage des chutes de papier de l’entreprise New Print. Bonus social, GOG’S participe à l’autonomisation économique de la gente féminine rurale en employant des femmes d’Ambatolampy Tsimahafotsy. La « bio food » distribuée via un commerce équitable a également effectuée une entrée remarquée. Le moringa ou « ananambo », déclinée en poudre ou encore en huile bio- cosmétique pressée à froid (garantie sans produits chimiques), ou encore la spiruline et le baobab sous toutes ses coutures (fruits, jus, confitures, miel, etc) ont séduit et fasciné.

Entrepreneuriat social. D’autres associations (dénommées ainsi en raison de l’inexistence officielle du statut d’entreprise sociale), comme « Green N’Kool » se tournent vers l’entrepreneuriat social en faveur de la jeunesse locale.  En les éduquant et les sensibilisant à la créativité et aux pratiques citoyennes, Green N’Kool voudrait les aider à devenir des jeunes épanouis, personnellement, socialement et économiquement. Un éco-shop et un restaurant bio leur permettent de réaliser ce dessein. Implantée sur Tanà et sur Nosy-Be et consciente du potentiel énorme de l’économie verte, l’association innove donc en créant en parallèle une forte valeur sociale, d’où sa tendance affirmée vers l’entrepreneuriat social.

Luz R.R

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