Des initiatives pour la diversification économique ! C’est le point sur lequel le Groupe de la BAD (Banque africaine de développement) et la BDC (Banque de Développement des Caraïbes) travaillent ensemble pour développer leurs régions respectives, à travers le commerce. Ces deux institutions mettront l’accent sur le déploiement de solutions de transformation technologiques et numériques dans le commerce et les échanges, les services publics, l’intermédiation et l’inclusion financières. Ces informations ont été annoncées, lors des discussions durant la 22e Conférence commémorative William G. Demas, organisée en marge de la 52e assemblée annuelle de la BDC, le 16 juin dernier, aux îles Turques-et-Caïques. « Nous devons inciter nos jeunes à réaliser que l’agriculture n’est pas juste une agriculture de subsistance, a souligné le chef de la Banque africaine de développement. C’est un vrai business, et nous devrions former de plus en plus ce que j’aime appeler des “agripreneurs” », a noté le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, dans son discours intitulé « Le développement dans un contexte de défis mondiaux : expériences et leçons de la Banque africaine de développement ».
Solutions. Le 14 juin, les deux institutions multilatérales de développement ont entériné leur collaboration avec la signature d’un protocole d’accord à Providenciales. Le président de la BAD et son homologue de la BDC, Gene Léon, ont ratifié le protocole d’accord au nom de leurs institutions, qui travailleront en étroite collaboration dans de nombreux domaines, entre autres, sur le déploiement de solutions de transformation technologiques et numériques dans le commerce et les échanges, les services publics, l’intermédiation et l’inclusion financières. Les deux régions vont également travailler ensemble au développement durable des micro, petites et moyennes entreprises. Pour ses initiateurs, ce protocole d’accord devrait jouer un rôle de catalyseur pour leurs économies régionales, et renforcer leur résilience. Selon les deux chefs d’institutions, le développement et l’accès à des instruments de financement innovants devraient encourager les flux de capitaux dans les deux régions.
Antsa R.