
Ce groupement qui se veut être un syndicat patronal fort, va interpeller à tout prix l’Etat afin que la diaspora puisse avoir le droit de vote aux élections à Madagascar car cela s’applique dans les autres pays.
Le mandat d’Erick Rajaonary, à la présidence du FIVMPAMA a expiré le 14 août 2017. Après avoir eu quitus des membres sur l’exposé de son rapport d’activités durant les deux ans passés lors de l’assemblée générale de ce groupement du patronat malgache, on a procédé à l’élection du nouveau président et conseil d’administration lundi dernier à la CCIA à Antaninarenina. Et les opérateurs membres de ce groupement ont renouvelé leur confiance en lui et son équipe en les réélisant pour un second mandats’étalant sur la période 2017-2019.
Créer des partenariats. Puisqu’il n’y avait qu’une seule liste présentée par le précédent président, le vote a été fait à main levée, d’autant plus, le quorum des membres a été atteint. Comme résultat, Erick Rajaonary et les anciens membres du Conseil d’Administration ont été réélus presque à l’unanimité. « Notre bilan est fort positif. Et cette élection le confirme. En effet, nous avons pu mettre en place des antennes du FIVMPAMA dans dix régions afin de mobiliser les opérateurs locaux à contribuer au développement économique local, et partant national. Nous avons également pu créer des branches internationales du FIVMPAMA comme en France, au Canada, aux Etats-Unis et en Allemagne. Et un accord cadre est également signé avec le BENELUX regroupant la Belgique,les Pays-Bas et le Luxemburg. L’objectif étant de créer des partenariats avec la diaspora malgache à l’étranger et les opérateurs membres du groupement », a exprimé Erick Rajaonary, le président du Groupement du Patronat Malgache.
Droit de vote. Et ses priorités pour ce second mandat sont entre autres, d’augmenter le nombre des membres du FIVMPAMA tout en continuant à mettre en place des antennes régionales comme à Taolagnaro et à Mananjary ainsi que des branches internationales comme aux Seychelles, à La Réunion, à Bordeaux et Marseille. « Nous reconnaissons que la diaspora malgache est prête à contribuer au développement économique de Madagascar. Un espace membre sera ainsi créé afin de faciliter les échanges des acteurs économiques malgache à l’étranger et les opérateurs malgaches membres du groupement visant à nouer des partenariats d’investissements ou commerciaux. Dans la foulée, le FIVMPAMA qui se veut être un syndicat patronal fort, va interpeller à tout prix l’Etat afin que la diaspora puisse avoir le droit de vote aux élections à Madagascar. Cela s’applique dans les autres pays. En effet, cette diaspora veut investir dans le pays. Elle mérite de mieux connaître les dirigeants pour bien s’assurer que ses investissements soient bien sécurisés. Nous allons débattre ce sujet lors du forum de la diaspora qui aura lieu en septembre prochain », a-t-il évoqué.
Collecter de fonds. Par ailleurs, dans le cadre de la création des branches internationales du FIVMPAMA, « nous allons collecter les fonds afin d’appuyer les opérateurs malgaches ainsi que les jeunes et les start-ups car nous reconnaissons leur potentialité et leur capacité à apporter du changement », a enchaîné Erick Rajaonary. Et ce n’est pas tout ! Ce groupement ne ménagera pas non plus ses efforts pour défendre les intérêts des opérateurs malgaches tout en promouvant le patriotisme économique face aux nombreuses contraintes comme l’insécurité, la hausse du taux d’intérêt des crédits, le coût élevé de l’électricité et le développement de l’informel. « Pour bien asseoir un développement économique, il faut que la politique politicienne n’y interfère pas du tout en laissant le secteur privé jouer pleinement son rôle de moteur de développement, et ce, dans un environnement d’affaire sain et transparent », a-t-il conclu.
Navalona R.