
Un score de parité assez frustrant de 1 à 1. C’est le résultat de la rencontre d’hier entre les Barea et les Éléphants ivoiriens au stade de Barikadimy. Mais un score logique car sur cette belle pelouse, les Ivoiriens ont retrouvé leur collectif et qu’il a fallu aux protégés de Nicolas Dupuis se battre. Jusqu’à la dernière minute d’un match intense.
Les Éléphants gardent la première place du groupe K des éliminatoires de la CAN 2022. Ils se trouvent à égalité de points avec les Barea mais leur confrontation directe place les Malgaches à la seconde position. Il y avait pourtant une victoire à prendre pour espérer une qualification de la part de Voavy Paulin, le meilleur Malgache sur le terrain, mais le sort en a décidé autrement avec ce penalty marqué très tôt (13eme) par Franck Kessié. Une faute de Jérémy Morel sur le géant Sébastien Haller. L’arbitre montra le point de penalty au grand dam des supporters dont le président Andry Rajoelina entouré de plusieurs personnalités de la ville et même d’ailleurs. Soit un total de 1500 personnes autorisées par la CAF. La mi-temps survint sur ce score de 1 à 0 qui a fini par réveiller le camp malgache. Ce qui devait arriver arriva avec ce missile de Amada sur lequel le portier ivoirien n’a pu rien faire. Enhardis par cette égalisation, les Barea prirent le match à leur compte mais contre toute attente, ce fut Pepe qui sonna l’alerte avec un tir puissant qui trouva la transversale avant de retomber sur la ligne de but mais le doute était permis car avec le VAR, cela aurait pu être un but ivoirien. Mais c’est tant mieux pour les Barea et surtout pour Nicolas Dupuis qui pouvait faire entrer ses nouvelles recrues. Le score de parité n’est pas si mal car il suffit alors de gagner l’un des matches contre le Niger et l’Éthiopie. La population tamatavienne n’a pas pour autant attendu ce petit calcul pour célébrer cette prestation des Barea. Du pur bonheur à travers la ville avec une foule en liesse. C’est comme si les Barea avaient gagné.
Clément RABARY