Ca y est. Nicolas Dupuis a enfin eu ce qu’il voulait en renouvelant pour quatre années son contrat avec la Fédération Malgache de Football.
Mieux encore, il a même la mainmise sur le football malgache en devenant par la même occasion, le Directeur Technique National et entraîneur des Barea A.
Une première en fait pour le football mondial car on a beau cherché, on ne connaît pas un entraîneur national qui est à la fois DTN.
Mais la Fédération Malgache de Football ne pouvait pas faire autrement, surtout après que le président de la République, Andry Rajoelina, puis relayé par le ministre de la Jeunesse des Sports, Tinoka Roberto, ont pris fait et cause pour le technicien français.
Dépenses en plus. Reste à espérer que ces derniers vont payer, c’est certain, le salaire mirobolant de Nicolas Dupuis car il va sans dire que le poste de DTN va l’obliger à rester à Madagascar avec ce que cela suppose de dépenses en plus.
On est au moins sûr d’une chose, c’est que Nicolas Dupuis sait se faire respecter par les joueurs. Sur le terrain comme en dehors.
Et c’est une qualité indispensable mais pas suffisante car sur le plan technique, il ne représente pas une totale garantie comme l’illustre défaite en quarts de finale de la CAN 2019 contre la Tunisie où il n’a pas voulu changer l’équipe, même s’il savait que Bapasy n’était pas à 100% après avoir été touché à la cheville et que Thomas Fontaine était fatigué tout comme Anicet et Faneva Ima.
Un adjoint du terroir. Il n’a jamais voulu utiliser Dax comme une alternative au poste de meneur comme il a snobé Njiva et Mamy Gervais.
Last but not least, le poste de DTN exige une parfaite connaissance du football malgache dans son ensemble et qu’à défaut, il doit nommer quelqu’un du terroir pour sauver ce qui peut encore l’être.
Il a besoin qu’on le met au courant des réalités du terrain même dans les coins les plus reculés de l’île. De Fort Dauphin à Manakara en passant par Sakoabe et…Betafo.
Pour le reste, on lui dit bravo car ces nouvelles responsabilités vont le pousser encore plus à se performer. C’est tout aussi simple que cela.
Clément RABARY