Ça passe ou ça casse ! C’est le cas de le dire sur le sort des Barea qui jouent ce soir leur vie dans une petite finale contre le Swaziland large vainqueur des Seychelles par 4 à 0 et à qui un nul suffirait pour aller en quarts de ce Cosafa Cup 2016.
0 à 0 ! C’est sur ce score de parité que les Barea ont réalisé devant le Zimbabwe, lundi à Windhoek. Une prestation dont Madagascar n’a pas à rougir, puisque les Zimbabwéens faisaient figure de favori dans ce groupe. Vu sous cet angle, on peut même dire que les Barea ont fait une très bonne opération pour la suite du programme qui consiste à affronter le Swaziland pour le compte de la dernière journée des matches de poules.
Chance infime. Des Swazis qui ont gagné en puissance comme l’atteste ce large score de 4 à 0 contre les Seychelles alors que le onze malgache, face aux mêmes adversaires, n’a pu faire que le minimum avec le but de Bela.
Mathématiquement donc on aura tendance à donner le Swaziland favori du match de ce soir, mais comme il n’a pas, lui non plus, pu se départager avec le Zimbabwe en parvenant même à revenir au score grâce à un penalty, on estime que les Barea possèdent une chance, aussi infime soit-elle, de battre ces Swazis. C’est d’ailleurs la seule alternative pour ne pas rentrer plus tôt à la maison. Un match nul qualifierait en effet le Swaziland alors autant tenter de marquer ne serait-ce que dans le dessein d’avoir plus d’argent, car les primes de ce tournoi sont fonction du classement final.
Cage inviolée. Une chose est certaine, la défense des Barea est des plus solides car en deux sorties, Chrétien a su garder sa cage inviolée. La ligne défensive avec Toby, Tantely, François et Solo à laquelle on ajoute le premier rideau formé par Ando et Mika, tient la route.
Il reste le compartiment offensif où le tandem Nono- Bela peut réaliser des exploits en se faisant aider à droite par l’intenable Rinjala, mais aussi Bourahim sur le flanc gauche.
Une équipe-type assez impressionnante en fait mais tout dépend de la manière avec laquelle elle va entamer ce duel contre les Swazis. On y croit…
Clément RABARY
