
« Avec la réforme de la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle, on ambitionne de donner l’autonomie pédagogique aux établissements afin qu’ils puissent répondre aux besoins des régions mais également dans le but de permettre une meilleure collaboration entre les établissements et les divers partenaires ». Ce sont là les propos de Tsikel’Iankina Ernest, ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle lors de la revue de la Politique nationale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ou PNEFP. Une réforme qui se veut être l’une des bases de l’émergence du pays dans la mesure où elle entend renforcer les compétences des Malgaches et servir de fer de lance au processus de développement. L’une des premières étapes de la réforme consisterait à scinder, en deux politiques distinctes, la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle. Les propos du ministre Tsikel’Iankina Ernest de donner plus de précision dans cette démarche « l’éducation et la formation professionnelle sont les piliers de l’émergence d’un pays et cela doit passer par une politique d’enseignement technique et de la formation professionnelle bien réfléchie, visant l’employabilité des jeunes, des travailleurs en quête de reconnaissance de leur acquis professionnels, des femmes et des personnes en situation de handicap ». La revue de la PNEFP consistait d’ailleurs à mettre en place les bases d’une « politique nationale de la formation professionnelle et de développement des compétences ».
Recueillis par José Belalahy