Le prix du paquet des cahiers a connu une hausse de 2 000 à 3 000 ariary. La course contre la montre pour l’achat des fournitures scolaires est déjà lancée pour les parents.
L’achat des fournitures scolaires est toujours un casse-tête pour les parents et le sera encore pour cette année scolaire. En effet, le prix des fournitures scolaires, tout particulièrement les cahiers, a connu une hausse. Le prix d’un paquet de dix pour les 100 pages est de 14 000 ariary à 15 000 ariary contre 12 000 ariary auparavant. Le prix du paquet de 10 pièces pour les cahiers de 50 pages est de 10 000 ariary et de 14 000 ariary pour les cahiers de 200 pages de 5 pièces. Le coût des cahiers varie en fonction de leur qualité. La flambée du cours de la pâte à papier en 2022 était la principale raison avancée pour expliquer cette augmentation. Ils sont de plus en plus nombreux à fréquenter les rayons des fournitures scolaires au beau milieu des vacances. La plupart n’ont pas les moyens pour acheter en une seule fois les fournitures scolaires. « Afin d’alléger les dépenses jusqu’à la rentrée, j’achète progressivement les fournitures scolaires. Il faut préparer 150 000 à 235 000 ariary pour les frais généraux et les droits d’inscription, et entre 300 000 à 400 000 ariary pour les fournitures scolaires pour un enfant dans une école privée », témoigne un père de famille qui scolarise son enfant dans une école privée.
Dépenses
Certains parents ont dû faire crédit pour pouvoir acheter les fournitures scolaires. D’autres choisissent de réutiliser les anciennes fournitures pour limiter les dépenses. Pour faire baisser la facture des fournitures scolaires, certains parents fuient les grandes surfaces et optent pour les articles de seconde main sur les réseaux sociaux. « Nous avons fait le tri des fournitures de l’an dernier pour trouver des objets réutilisables comme le stylo, la gomme, …Inutile de racheter ce qui est encore en bon état. Les fournitures scolaires sur « Facebook » sont également le moyen le plus efficace pour pouvoir comparer les prix », selon Mialisoa, une mère de famille.
Narindra Rakotobe