
Délestages, insécurité, contestations électorales et tensions politiques : un malaise généralisé gagne les régions, faisant planer le spectre d’une mobilisation plus large. Entre colère populaire et manœuvres parlementaires, l’exécutif est plus que jamais sous pression.
Alors que le pouvoir multiplie les déplacements pour effectuer des conseils des ministres délocalisés, la grogne monte dans plusieurs régions du pays. À Antananarivo, les délestages à répétition mettent les nerfs des usagers à rude épreuve. Dans certains quartiers, la situation devient tout simplement insupportable. Ce mercredi, la tension est montée d’un cran dans la capitale. Des manifestations ont éclaté à Tanjombato et à Andraharo, où des riverains sont descendus dans la rue pour exprimer leur ras-le-bol. Et ce n’est visiblement que le début, puisque d’autres quartiers s’organisent déjà pour suivre le mouvement. Le spectre d’une mobilisation plus large plane sur la ville, dans un contexte social déjà fragilisé.
Insécurité
En effet, cette situation ne fait que favoriser l’insécurité qui semble avoir franchi un nouveau seuil dans la capitale. Les actes de violence se multiplient, et le sentiment d’abandon gagne les Tananariviens. Face à cette situation de plus en plus préoccupante, une marche de solidarité a été d’ailleurs organisée le week-end dernier en soutien à Raïssa et Tricha, deux jeunes victimes d’agressions violentes. Un élan citoyen fort, mais aussi un cri du cœur contre une réalité que beaucoup jugent insoutenable. Cette mobilisation spontanée, rassemblant plusieurs dizaines de personnes, témoigne de l’exaspération d’une population lassée de subir l’insécurité au quotidien. « Trop, c’est trop », pouvait-on entendre dans les rangs des manifestants. Les pancartes brandies parlaient d’elles-mêmes : Justice pour Raissa et Tricha, Sécurité pour tous, ou encore Non à l’impunité. Des messages qui résonnent comme un avertissement lancé aux autorités publiques.
Volonté populaire
Antananarivo n’est pas un cas isolé. Dans le district de Vatomandry, Sophie Ratsiraka continue de faire entendre sa voix. Dans la commune d’Antanambao Mahatsara, elle ne décolère pas contre la décision du Conseil d’État, qu’elle juge partiale. Pour elle, « la vérité des urnes a été bafouée », et elle entend poursuivre le combat pour faire reconnaître, selon ses dires, la volonté populaire exprimée dans les urnes. La grogne ne se limite pas à la côte Est. À l’autre bout du pays, dans la commune de Tanambao Tsirandrany (district de Bekily), c’est un bras de fer ouvert entre les partisans de l’IRMAR et ceux de l’AVI à la suite des dernières élections communales. Dans cette zone reculée, la population réclame avec insistance la nomination d’un président de délégation spéciale (PDS), dans l’attente d’une solution consensuelle. Un scénario similaire semble se profiler à Betroka, où une frange de la population tente de s’organiser pour contester la légitimité du député Nicolas Randrianasolo.
Motion de censure
Dans ce contexte d’agitation croissante, les conséquences politiques ne se font pas attendre. Des députés de la majorité, inquiets de la situation, s’activent en coulisses pour fomenter une motion de censure. Officiellement, rien n’est encore confirmé, mais des bruits persistants font état de manœuvres parlementaires visant à provoquer un électrochoc au sommet de l’État. La multiplication de ces foyers de tension constitue un signal d’alarme. À mesure que le climat social se dégrade, l’exécutif se retrouve de plus en plus sous pression, sommé d’apporter des réponses concrètes à une population en quête de justice électorale et de gouvernance équitable.
Julien R.
Commenter :l’eternel recomencement,on est encore le mois de mai et le delestage s’agrave,et les deputes dans tous ça vote pour la legalisation du toaka gasy,les depute des opposants a tenter d’appliquer l’article 104 du constitution mais a la dernier minute,l’interpelation des ministre a ete anuler par sms,et le soi disant conseil de ministre decentraliser?C’est du bling bling toussa,combien vous depenser pour le deplacement et toussa?Alors que les peuples soufrent tellement,vous faite comme si de rien,la bel vie quoi?Ny vola misy fa ny andaniana azy no tsis?Tjrs les mem promesse,nouzalon,nouzalon faire ceci,nouzalon faire cela,est ce que vous savez vraiment ce que le peuple cherche?Leur soucis quotidien?Quel est l’important et quel est l’urgent?Dite mois meta AI?Explique un peu se que veut dire matrices d’eisenhower?Entre ce qui est vraiment urgent et ce qui es important.comme disait le president DWIGHT D. EISENHOWER »j’ai 2 type de probleme,des probleme important et urgent, les probleme urgent ne sont pas
» Tsy misy vahoaka maharesy miaramila izany » hoy ilay Général bombe milaza fa tsy mahantra ny Malagasy raha mahita ny olona eny amin’ny grandes surfaces sy ny fiara raitra be manemo ny embouteillages . Ilay Rainilainga tsy tahotra tsy henatra naninziginzina fa » sambatra » ny Malagasy , 100 euros mahavita tsara fa lainga ny lazain’ny banque Mondiale sns … Tena vongan-dinty ny tafika indrindra raha io mpivarotra tanindrazana io resaka îles éparses satria vazaha taratasy no mbola mampahantra sy mamoritra ny vahoaka !