
Une crise financière mondiale qui frappe aussi Madagascar. La fermeture définitive prendra effet vers la fin du mois d’août 2025.
Présente à Madagascar depuis 1964, la Fondation Friedrich-Ebert (FES) a annoncé la fermeture de son bureau. Cette décision, qui touche également huit autres bureaux à travers le monde, a été prise par le conseil d’administration à Berlin en raison d’un manque de financement public de plus en plus préoccupant. Dans un communiqué officiel, la FES souligne une détérioration continue de sa situation financière, sans perspective d’amélioration à court terme. La diminution des subventions publiques a ainsi eu un impact majeur dans les capacités d’intervention de cette organisation, plus particulièrement dans les neuf pays concernés dont Madagascar. La réallocation stratégique des budgets internationaux vers d’autres priorités géopolitiques et humanitaires, subie par la Fondation, a eu raison des activités entreprises à Madagascar. Ce retrait s’inscrit dans un contexte plus large de réduction des financements étrangers pour les organisations travaillant sur le renforcement de la démocratie et du développement social dans les pays du Sud.
Un départ aux lourdes conséquences
La Friedrich-Ebert Stiftung a été un acteur clé dans l’appui aux organisations de la société civile à Madagascar. Ses actions se sont concentrées sur trois axes majeurs : la gouvernance politique, l’autonomisation des jeunes et la transformation socio-écologique. À travers ses nombreux programmes, l’organisme a notamment favorisé l’émergence d’une jeunesse engagée et formée aux enjeux démocratiques, soutenu des initiatives en faveur de la justice sociale et encouragé des politiques publiques en faveur du développement durable. Elle a également joué un rôle essentiel dans l’organisation de dialogues entre les partis politiques, les syndicats et d’autres acteurs institutionnels. La fermeture de son bureau à Madagascar soulève des inquiétudes quant à la poursuite de ces efforts. Si la FES s’engage à transférer ses missions à des organisations locales partenaires, la pérennité des projets reste incertaine dans un pays où la société civile dépend en grande partie de financements extérieurs. Cette décision de fermeture pourrait également affaiblir des initiatives visant à renforcer la démocratie participative, dans un contexte politique et économique déjà fragile.
José Belalahy
…..et on cherche des investisseurs !!
Plutôt une contribution de moins au wokisme, une arrogance occidentale de moins, et moins d’élitisme.
Auf Wiedersehen
Oui, vivent l’obscurantisme et l’ignorance, nids des dictatures…
Que de l’aigreur dans ta petite tête sans neurones, toi 🤣
Oui, vivent l’obscurantisme et l’ignorance, nids des dictatures…
Oui, vivent l’obscurantisme et l’ignorance, nids des dictatures…