Un concert d’Olombelo Ricky, souvent, c’est trois chansons est c’est plié. L’artiste a l’habitude d’aligner au moins trois titres, sans prendre un souffle ni discuter avec l’assistance, et le public a déjà l’impression qu’il a chanté depuis une heure. La première partie ne lui semble pas être l’exercice le plus délicat d’un concert. La qualité musicale de sa prestation musicale à la Gare Soarano Analakely pour le « Manal’azy tanora zokiny », avant–hier vers 16 h, a rappelé l’avant–gardisme des « Ranabaviko masaka », le premier titre. Joué comme dans l’album à quelques exceptions près. Les fans des premières heures se retrouvent déjà sur les paroles, ensuite, la sortie percussive, déglacée avec le ping–pong, basse et guitare. Ce tutoiement des versions originales des titres se rapprochant de l’album a été la cerise sur le gâteau de ce spectacle. Un régal de techniques. L’entourage d’Olombelo Ricky, pour ne citer que Mendrika, Titi et d’autres ne saurait mentir. Tout est bien ficelé. Ensuite, tout se poursuit, « Iny havako iny », « Hirahira no tsara » avec toujours une basse remarquable. Le public, des quadras et plus, était maintenant dans le coffre spacieux et musical à souhait de « Manal’azy tanora zokiny ». Certains venaient avec femme et enfants. D’autres en groupe de potes et copines.
Maminirina Rado