Ravinala Airports renforce son statut d’entreprise socialement responsable. Le gestionnaires des aéroports internationaux d’Ivato et de Nosy-Be annonce son adhésion à l’United Nations Global Compact, un mouvement mondial initié par les Nations unies.
Une adhésion qui sera à l’avantage, non seulement des employés de l’entreprise mais également des usagers des aéroports internationaux.
10 principes clés
Faut-il en effet préciser que Global Compact ou Pacte Mondial est une initiative qui vise à impliquer les entreprises, et les organisations non lucratives, dans le respect de 10 principes clés afin de construire une société plus durable. II s’agit en l’occurrence de : s’assurer que leurs propres sociétés ne sont pas complices d’abus de droits de l’Homme, de respecter la liberté d’association et la reconnaissance du droit aux associations collectives, de contribuer à l’élimination de toutes les formes de travail forcé et obligatoire, de contribuer à l’abolition effective du travail des enfants, de contribuer à l’élimination de la discrimination dans l’emploi et les professions, de soutenir l’application d’une approche de précaution vis-à-vis des enjeux environnementaux, de prendre des initiatives visant à promouvoir une plus grande responsabilité environnementale, de favoriser la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement, et enfin de lutter contre la corruption. « À travers cette adhésion, Ravinala Airports, s’engage à fonctionner de manière responsable, à travers le respect des droits de l’Homme, des normes internationales du travail, de la protection de l’environnement et de la lutte contre la corruption. » a déclaré Julien Coffinier, DG de Ravinala Airports.
Développement durable
Fondé en 2000, le Pacte Mondial compte aujourd’hui plus de 14 000 entreprises et 3 000 organisations non-commerciales signataires dans plus de 160 pays. Il s’agit de la plus grande initiative de développement durable des entreprises dans le monde. Les entreprises adhérentes sont soumises à une obligation de résultat car être signataire du Pacte Mondial n’est pas un engagement déclaratif. Il consiste à mettre en application les 10 principes dans son organisation, dans ses actions auprès des bénéficiaires, mais aussi dans ses fonctionnements avec ses collaborateurs ou ses bénévoles et enfin dans ses processus internes. Il s’agit également pour l’entreprise de promouvoir les principes au sein de sa sphère d’influence comme ses financeurs et ses partenaires. Enfin, il s’agit d’inscrire ses actions dans les objectifs de développement durable (ODD) ainsi que de communiquer chaque année sur les actions et les progrès afin de respecter sa signature et de déployer les principes. En guise de preuve de l’application des principes, l’entreprise signataire s’engage à publier une Communication Sur l’Engagement (COE en anglais). Il s’agit d’un document, qui peut prendre la forme d’un rapport RSE. La communication doit être faite tous les 2 ans, à la date anniversaire de la signature et sera rendue publique par l’ONU. Elle doit contenir une description des politiques, actions et résultats sur au moins une des 4 grandes thématiques du Pacte Mondial.
R.Edmond