Le dialogue politique qui s’est tenu à Anosy hier était l’occasion pour les parties prenantes d’explorer les voies d’une politique cohérente et d’actions programmatiques en vue d’assurer une protection maximale des populations et des communautés vulnérables en cas de catastrophes naturelles.
Accessoire
Un qualificatif attribué par la conscience/compréhension collective au concept de genre. En effet, ledit principe souffre d’une grande disparité de compréhension tant par les individus lambda que par les acteurs mêmes de la Gestion des Risques et Catastrophes (GRC) ou encore ceux de la Réduction des Risques et Catastrophes (RRC). Les conséquences de cette situation se reflètent en période de réponse et compte tenu des approches apportées par les acteurs en question suite à la survenance d’une catastrophe. La difficulté de mettre en place une approche percutante, la non cohérence d’une planification ou encore la difficulté d’identification des cibles et des besoins ainsi que des priorités en sont quelques exemples.
Lacune
Il conviendrait de noter que Madagascar dispose d’une politique nationale et d’une stratégie nationale de GRC. A cela s’ajoute un plan d’action national. Ces instruments insistent sur l’intégration du Genre dans la GRC/RRC; toutefois, cette thématique y est traitée d’une manière très vague, sans précision des actions concrètes à entreprendre. L’inexistence d’une obligation de rendre compte des actions engagées par chaque acteur ne permet pas de suivre et d’évaluer les efforts déployés par Madagascar. Aussi, l’insuffisance de données ventilées accessibles complique-t-elle le suivi et l’évaluation des réalisations faites en matière de Genre. Le dialogue politique organisé à Anosy hier était ainsi l’opportunité pour toutes les parties prenantes de discuter de vive voix de l’importance de l’intégration du genre dans la GRC/RRC. Ce, dans la mesure où il était surtout question d’insister sur le « renouvellement de l’engagement en faveur de la cohérence des politiques en matière d’égalité femmes-hommes, de réduction/gestion des risques de catastrophes par les participants du dialogue. »
José Belalahy