La majorité des Malgaches contestent encore la pratique de l’interruption volontaire de grossesse. C’est le cas pour les grossesses non désirées, l’inceste et le viol.
Les grossesses non désirées restent un problème de santé publique important. C’est dans cette optique que l’Afrobaromètre a réalisé un sondage dans les 23 régions pour connaître les perceptions des Malgaches sur la pratique de l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) dont les résultats ont été présentés hier à Ambaranjana. Selon les données obtenues, la majorité des Malgaches, dont le taux est estimé à 96%, sont contre la légalisation de l’avortement en cas de grossesse non désirée. Ce taux est de 85% pour le viol et de 83% pour l’inceste. Cependant, 65% l’approuvent quand il s’agit d’une grossesse à risque. Cette enquête a également indiqué que l’opposition à l’IVG est plus forte dans les villages où 96% des enquêtés la désapprouvent contre 88% dans les villes. En général, le droit à l’avortement est encore fortement contesté puisque 94% des Malgaches ne sont pas d’accords pour dire que « toutes les femmes devraient avoir le droit de se faire avorter ».
Violences. Une autre enquête sur la Violence basée sur le genre (VBG) a également été réalisée dans la foulée. D’après ce sondage, sept Malgaches sur dix pensent que la violence domestique est une affaire privée et non une affaire pénale. Une écrasante majorité des Malgaches (92%) estime qu’il n’est jamais justifié qu’un homme use de la force physique pour discipliner sa femme. 35% des enquêtés affirment qu’il est courant pour les hommes d’utiliser la violence contre les femmes et les filles dans leur communauté. À noter que les résultats de ce sondage seront mis à la disposition du grand public à travers le site de l’Afrobaromètre.
Narindra Rakotobe
même résultat que pour les élections hihi. naître en tant qu’enfant résultant d’un viol c’est sûrement être négligé et mal aimé. Naître d’un acte sexuel perpétré par son père, son grand-père, son frère une gloriole ? quelle misère pour ces femmes et ces jeunes filles qui n’ont que le droit de subir et de fermer leur bouche. Mes sœurs je suis de tous cœur avec vous mais si je suis impuissante à vous aider concrètement tant ce que les mentalités n’auront pas évolués je compatis et je suis triste pour vous. Et si vous aviez un vrai choix que feriez-vous mesdames ? et surtout sans que les hommes se mêlent de tout ça et surtout sans rien assumer ni payer ?