
Hakima El Haité, présidente de l’Internationale Libérale, a exprimé son optimisme quant à la sérénité des élections malgaches, saluant la sérénité du processus électoral et appelant au respect de la volonté des électeurs.
« Les Malgaches ont voté sereinement. Après avoir reçu le rapport de la mission de l’Internationale Libérale, j’espère que le calme restera jusqu’à l’annonce des résultats par la CENI. La volonté des électeurs doit être respectée. J’encourage le président élu à l’inclusion dans le développement démocratique et économique », a déclaré sur Twitter, devenu X, Hakima El Haité.
La déclaration de la présidente de l’Internationale Libérale intervient après la tenue du scrutin présidentiel du 16 novembre dernier. Selon El Haité, la sérénité qui a caractérisé les élections est un signe positif pour le pays et la région. La mission de l’Internationale Libérale déployée dans le pays dans le cadre du premier tour de l’élection présidentielle a aussi participé à l’évaluation du processus électoral à Madagascar. Elle souhaite, en tout cas, qu’une atmosphère paisible persiste jusqu’à ce que les résultats soient annoncés par la Commission électorale. Le rapport de la mission, dont Hakima El Haité a pris connaissance, a probablement influencé sa déclaration positive sur la sérénité des élections.
Alors que l’état-major politique attend les résultats officiels, la présidente de l’Internationale Libérale appelle à un « respect strict de la volonté des électeurs ». Elle met également en lumière l’importance de « l’inclusion dans le développement démocratique et économique du pays », appelant au passage le futur président élu à œuvrer en faveur d’une société qui intègre toutes les perspectives.
Incontournable
Autant l’attention sur la sérénité du scrutin du 16 novembre est croissante au niveau de la communauté internationale, autant les inquiétudes ne se cachent pas également. A l’instar de ces eurodéputés qui sont convaincus que la tenue de cette élection est incontournable afin de « sauvegarder les institutions démocratiques qui sont en évolution à Madagascar ». Dans une lettre adressée à Joseph Borell, haut représentant chargé des affaires étrangères de l’Union européenne, que notre rédaction a pu se procurer, quatre eurodéputés, dont Urmas Paet, ancien ministre des Affaires étrangères d’Estonie, Malik Azmani, vice-président du groupe Renew Europe, Jan Christoph Oetjen, co-président de Renewpac, et Ilhan Kyuchyuk, co-président du parti ALDE, ont attiré l’attention sur des « préoccupations urgentes concernant les élections présidentielles à Madagascar ».
Déstabilisation
Ces eurodéputés ont exprimé leurs inquiétudes quant à certaines « campagnes menées par des candidats de l’opposition, affirmant que ces campagnes prônent l’effacement de la Constitution malgache et la dissolution des institutions démocratiques dans le pays ». Les eurodéputés ont souligné l’importance de rester attentifs dans un contexte où « le continent africain est confronté à une déstabilisation démocratique critique et systémique ». Ils ont appelé à une présence renforcée et à la protection active des institutions démocratiques fonctionnelles, soulignant la responsabilité collective de faire respecter l’État de droit.
Rija R.
Ca fait plusieurs jours que cette « Internationale Libérale » est cité comme référence des observateurs internationaux, sans jamais d’explication sur qui ils sont et pourquoi ils seraient légitimes à juger des élections. En effet, ce n’est ni une organisation de la société civile malagasy, ni une institution internationale, c’est juste une association de parti politique et donc à ce titre, fortement « politisé ». Quand on se penche sur leur membre, on retrouve pour Madagascar un certain parti « ADN », présidé par Edgard Razafindravahy.
Il n’est pas besoin de faire un travail de journaliste approfondi pour voir que ce n’est pas vraiment neutre comme personnage dans le paysage politique malagasy… L’attention devrait rester sur OSC malagasy et les institutions de la communauté internationale, qui même si elles sont aussi susceptibles d’être influencées sont beaucoup plus crédibles et a priori apartisanes.
Observations, réflexions, opinions sont à considérer à leurs justes appréciations si tant est qu’elles soient des éclairages pour faire avancer l’ aveuglement dans l’espace politique et médiatique qui prévaut et qu’on cherche à sous-tendre par obsession.
Il n’y a pas de pouvoir sans contre pouvoir ou opposition. C’est de la Politique.
Le Dogme philosophique et politique de chacun des camps ne devrait pas transiger sur la Nation dans son intérêt commun et suprême .
Quelques bémols sont à mettre sur la portée de postes Politiques et avoisinants qui s’équivalent à source d’enrichissements aux yeux du citoyen moyen.