
Rindra Razafindrazaka, Natoa Razakasoaviana, Salomé Ratahiana et Jessica Rakotoarisoa ; voilà les quatre jeunes à l’origine de l’entreprise Hamac. « Améliorer la situation du transport public mais aussi embellir les sites publics et privés », voilà les objectifs selon Rindra Razafindrazaka.
Les débuts. « Taxiboky », le guide des transports en commun, c’est le premier projet de Hamac. « Au départ, nous nous sommes concentrés sur l’édition de ce guide des transports en commun car cela correspondait plus à nos compétences. De plus, nous avons toujours eu à cœur d’améliorer les transports à Madagascar », nous a expliqué Rindra Razafindrazaka, un des fondateurs de l’entreprise. Puis, après ce guide (qui reste disponible), « nous avons commencé à collaborer avec plusieurs coopératives, notamment dans la régie des publicités de ces dernières », a-t-il continué.
Une chose en entraîne une autre. Si au départ, les projets de Hamac tournaient surtout autour des transports publics, une chose en entraînant une autre, le champ d’intervention de l’entreprise s’est vite élargi vers la valorisation de sites publics et privés. « Nous essayons de rendre plus attrayants les endroits en y ajoutant des valeurs ajoutées », a expliqué Rindra Razafindrazaka. « Nous installons des panneaux de signalisation et organisons des événements culturels dans les lieux qui nous sont confiés », a-t-il ajouté. Actuellement, le jardin d’Antaninarenina, la gare routière Maki, et bientôt le collège Saint-Michel Amparibe portent la touche Hamac.
Anja RANDRIAMAHEFA