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vendredi, mai 17, 2024
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Hausse de prix des PPN : Le kilo de sucre entre 5 000 et 6 000 Ar dans la capitale

Une série de descentes sur terrain est menée par les représentants du MIC, pour surveiller le marché des PPN.

La hausse des prix du sucre fait grincer des dents à Madagascar, alors que le kilo de ce produit de première nécessité oscille entre 5 000 et 6 000 Ar dans la capitale. Cette augmentation est directement liée à la tendance observée sur le marché international, où le prix du sucre a grimpé de manière significative ces derniers temps, d’après les explications du MIC (Ministère de l’Industrialisation et du Commerce). En effet, il y a trois mois, le coût à l’importation d’une tonne de sucre était de 550 dollars. Aujourd’hui, ce chiffre a bondi pour atteindre entre 750 et 800 dollars, impactant ainsi les prix à la consommation à Madagascar. Face à cette flambée des prix, le MIC a réagi en prenant des mesures pour surveiller le marché. Toutefois, il souligne son impossibilité d’imposer un prix fixe, laissant le marché du sucre libre. Les représentants du MIC ont néanmoins affirmé leur engagement à lutter contre d’éventuelles spéculations abusives.

Production locale

En outre, le ministère a souligné que la mise en place des pépinières industrielles pour le Gouvernement malgache, dans le cadre du programme ODOF (One district One factory) s’inscrit dans une optique de réduction de la dépendance aux importations et de stabilisation des prix. Le ministre de l’Industrialisation et du Commerce, Edgard Razafindravahy, a souligné que des négociations sont également en cours pour l’établissement de grandes industries de sucre, de ciment et d’autres produits de première nécessité (PPN). Ces initiatives visent à atténuer les fluctuations des prix et à assurer un approvisionnement plus stable sur le marché local. En ce qui concerne le riz, le ministère a noté que les prix sont stables sur le marché local, malgré la période de soudure. De plus, les contrôles sont stricts, ce qui a permis de maintenir les prix du kilo de riz auprès des détaillants en dessous de 3 000 Ar, aussi bien pour le riz local que le riz importé. Pour le ministre de tutelle, il s’agit de trouver un équilibre entre l’intérêt des consommateurs et celui des agriculteurs.

Antsa R.

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