Une personne au passé douteux vient d’être nommée au poste de directeur général au sein d’un ministère par le conseil des ministres de mercredi dernier.
A.H.R vient d’être nommé directeur général d’un département ministériel par le conseil des ministres. Ses compétences et ses aptitudes ont été vantées par la ministre de tutelle devant le conseil, mercredi dernier, afin de pouvoir décrocher l’onction de cette instance qui décide en dernier ressort la nomination des futurs hauts responsables de l’Etat. A l’issue de la réunion de l’exécutif, la messe est dite. La personne devrait dorénavant occuper le poste de directeur général auprès de ce ministère. Pourtant, elle traine des casseroles et laisse ses traces quelque part.
Journal officiel
Cette personne dont ce ministère a loué ses qualités a déjà démontré ailleurs ses capacités à manigancer les finances publiques. Lorsqu’il a occupé un poste de directeur général d’un établissement public en charge d’une filière agricole, ce fonctionnaire a « enfreint les règles relatives à l’exécution des recettes des organismes publics ». Une décision du conseil de discipline budgétaire et financière, qui joue le rôle de gendarme des finances publiques, atteste cette inculpation. Et la trace est laissée indélébile dans le journal officiel de la République. Il est donc condamné à payer une amende pour « une faute de gestion ».
Partenaire financier
La décision de ce conseil de discipline budgétaire et financière auprès du ministère en charge des finances témoigne que celui qui vient d’être nommé (de nouveau) directeur général n’est pas un as de l’orthodoxie financière. Son intégrité est donc relative. Et avec ses casseroles, il débarque dans ce département où le partenariat financier avec les bailleurs de fonds occupe une place importante dans le dispositif en place. Il sera alors un maillon faible qui peut impacter le rodage de toute la machine. Pourtant, la confiance que le conseil des ministres lui a accordée étonne plus d’un. Et ce n’est pas un cas isolé durant ce régime.
Blacklist
Les observateurs se posent la question sur la manière dont cette personne au passé douteux a pu atterrir dans la famille de l’exécutif ? On sait que le recrutement des hauts commis de l’Etat doit toujours passée par plusieurs étapes, notamment des enquêtes de moralité, avant la sortie de la nomination officielle. Pourtant, si une personne déjà blacklistée par les autorités financières parvient toujours à se hisser au plus haute marche de l’administration, c’est qu’il va sans dire que certains maillons de la chaîne présentent réellement des défaillances. Quoiqu’il en soit, l’image du gouvernement est ternie par cette pratique, au point de croire à un véritable amateurisme et copinage à certains niveaux concernant le recrutement des hauts fonctionnaires.
Criminel
En septembre 2021, la nomination d’une directrice générale d’un autre ministère a aussi déjà fait polémique. Ce haut responsable aurait déjà fait l’objet d’une recherche dans le cadre d’une enquête judiciaire alors que son nom apparait dans la liste des nouveaux responsables nommés en conseil des ministres. La personne aurait été l’auteure d’« escroquerie et émission de chèques sans provision ». Au moment de l’enquête, en 2019, deux ans avant sa nomination, la dame aurait disparu dans la nature. Ce qui a conduit la section de recherche criminelle de la gendarmerie à publier un avis de recherche à son encontre, une procédure parfois réservée aux criminels notoires. Et dès que sa nomination a été officialisée, un tollé a vite éclaté sur la toile.
Rija R.
une honte incapable de citer son nom………. enfin il va se remplir les poches grâce à TGV……
« Et ce n’est pas un cas isolé durant ce régime ». Dans ce régime, en fin de compte, qui est « blanc » comme neige? P E R S O N N E! Dans ce régime, soit on traîne des casseroles, soit on a de passés avec beaucoup de tâches, soit on est des incapables. Bref il ne faut pas s’étonner si notre situation est ainsi. Là, on sait pertinemment que le nominé n’est pas clean mais on fait avec. Je me demande bien ce que se disent nos partenaires internationaux. Et pire lorsqu’il y a nomination c’est toujours Soit PAR INTERIM soit REMPLACANT (j’ai jamais entendu parle de ce mot auparavant) soit INTERIM DE L’INTERIM. Quelle honte! TROP FAIBLE!
Andriamiharisoa Herinjaka Romuald (AHR)
Il se nomme DOUGLAS celui-là ?
Si on n’ ose pas dire le nom , pourquoi ne pas révéler le département en charge duquel la personne est affectée, journaliste RIJA R ?
Il est clair que si le Conseil des Ministres est comme cela, personne n’y est valable ou crédible, ils sont tous là pour se remplir les poches entre membres d’une même équipe.
Et d’ailleurs si quelqu’ un ose y ouvrir la bouche contre qui ou quoi que ce soit, il ne peut y tenir longtemps.