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mardi, mai 21, 2024
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Il est temps de réagir et ne pas se résigner à la fatalité

L’opinion éprouve un véritable sentiment d’horreur à l’annonce d’un nouvel accident de moto sur les axes routiers de la périphérie. Il ne s’agit plus d’une fatalité, mais d’un événement inexorable. La responsabilité des acteurs de l’accident est souvent partagée, mais ce sont les motards qui paient de leur vie les collisions avec les automobiles ou les camions. C’est un problème qui doit être pris à bras le corps par les autorités, mais aussi par l’ensemble de la communauté nationale.

Il est temps de réagir et ne pas se résigner à la fatalité

Il est douloureux de penser à la peine éprouvée par les proches de ces victimes d’accidents survenant presque quotidiennement. Les collisions sont souvent frontales et les motards qui se trouvent au milieu de ce drame peuvent difficilement en sortir indemnes. Ils sont au minimum estropiés, mais le plus souvent perdent la vie. Pour le moment, on ne peut que se désoler de voir ces jeunes gens gravement blessés ou condamnés à rester infirmes, mais ce qui est encore plus grave, des corps sans vie. On peut parler d’inconscience de certains motards qui se lancent à toute vitesse dans la circulation et il est temps de les ramener à la raison, en les verbalisant et en mettant leurs engins à la fourrière. Il est plus que nécessaire d’exiger le passage d’un permis de conduire pour tous les motocyclistes, quelle que soit la catégorie de leurs machines, petites ou grosses cylindrées. L’apprentissage du code de la route et des cours de conduite sur des circuits adaptés, comme cela se fait à l’étranger, devront être réalisés avant de circuler en ville et sur les routes nationales. Le port du casque doit être obligatoire car il peut sauver la vie de celui qui le porte. Il est plus que temps de réagir car on ne peut plus continuer à assister à ces scènes de désolation quotidienne. La balle est dans le camp des autorités, mais aussi de nous tous, simples particuliers qui ne voudraient pas voir nos enfants ou nos proches devenir des victimes d’accidents de la route.

Patrice RABE

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