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samedi, avril 20, 2024
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Ils ont fait le buzz

Racket au zoo

La dialectique de la pauvreté dans toute sa splendeur, un internaute a prévenu sur les réseaux sociaux qu’il faut se munir d’un cache-bouche pour entrer dans le parc zoologique de Tsimbazaza, et surtout en prévoir pour les enfants. Faute de masque, des vendeurs forcent les visiteurs à en acheter à 1 000 ariary l’unité parce que c’est obligatoire d’en porter une fois dans le parc. Toujours selon ce témoignage, un vendeur joue les gros durs et ne daigne pas rendre la monnaie des clients. Du racket et de l’extorsion dans sa plus simple forme. Décidément, ce système a toujours un coup de retard.

Duo de prédateurs du sexe

Il a fait le tour de Facebook et des discussions en comité à Tamatave. Un individu a été appréhendé le 30 mai par les habitants du quartier d’Ambodisaina suite à ses tentatives de recruter des filles vierges pour un client « vazaha », ce mot fait référence à un « blanc ». C’est donc un dangereux proxénète au service d’un fort probable pédophile. La nationalité de son mandataire « blanc » n’a pas été précisée. 

Le viol de trop

Le viol sur mineures atteint son summum dans les zones rurales à Madagascar, à en croire tout ce qui a été partagé et publié sur les réseaux sociaux ces derniers temps. Le cas de Victoria Maria Rasoanantenaina crève le cœur. Abusée par son beau-père, ce terme est semble-t-il incongru ici faute de mieux. Elle est tombée enceinte du haut de ses 12 ans. Trop de gamines malgaches deviennent « adultes » trop tôt en ce moment. Mais à Madagascar, tout va toujours pour le mieux. 

Ayez pitié des pêcheurs 

« Afficher de la pitié » pour la populace et le faire devant une foule ébahie, ou le claironner sur la toile, voilà la nouvelle posture communicationnelle des politiques de tous bords, du pouvoir ou non, ces derniers temps sur les réseaux sociaux. La pauvreté des Malgaches serait un bon humus pour faire éclore une image de sauveur ou sauveuse des moutons et des brebis apeurées ; et des causes perdues du « bas peuple », du haut d’une morale vertueuse supérieure et d’une capacité financière. La pitié prend en otage la dignité. 

Maminirina Rado 

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