Décapitation party… La peur s’installe à Tuléar, « mes petites filles ne veulent plus aller faire les courses » signale une dame sur les réseaux sociaux. Une vague de meurtre par décapitation terrorise la population, dans une ville de plus en plus gangrénée par l’insécurité. « C’est dans les périphéries surtout, comme la route pour aller à Mangily. Les vacanciers ne devraient pas l’emprunter », renchérit un autre « facebookeur ». La rumeur qu’une tête d’enfant dans un casque de motard a été retrouvée circule allègrement dans la cité selon les locaux. Les banlieues de Tuléar, à lire sur les réseaux sociaux, se transforment petit à petit en no man’s land. Par la fréquence des décapitations, il est fort probable qu’il s’agisse d’actes de groupe mais pas le méfait d’un seul individu, sauf s’il s’agit d’un psychopathe très intelligent. Cela laisse penser donc qu’il y a préméditation et intention de créer une psychose collective, « À qui profite tout cela ? La rentrée des classes est proche », s’inquiète une mère de famille sur Facebook. Les Tuléarois et Tuléaroises méritent d’avoir les réponses à toutes leurs inquiétudes et questionnements.
Maminirina Rado