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lundi, octobre 7, 2024
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Imagerie médicale : L’Institut Médical de Madagascar se dote d’une IRM

L’implantation de l’IRM à l’Institut Médical de Madagascar devrait permettre d’améliorer la qualité de ses offres de service.

15 à 45 minutes, des fois une heure, c’est le temps qu’il faut à l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) pour donner les résultats d’un diagnostic.

« Le diagnostic fourni par l’imagerie par résonance magnétique est plus détaillé que celui du scanner ». C’est ce qui a été annoncé lors d’une conférence de presse organisée dans les locaux de l’Institut Médical de Madagascar (IMM) lors de la présentation d’une nouveauté en matière d’offre de service auprès de cet institut, hier. En effet, cet établissement hospitalier a élargi ses services en impliquant l’imagerie par résonance magnétique ou IRM. Ce qui, « en plus d’autres avancées à venir, s’inscrit dans la révolution en matière d’offres de services et de soins médicaux dans la Grande île », s’exclame le président-directeur général de l’IMM. Cette technique d’imagerie médicale de coupe présente diverses particularités. La rapidité des résultats des diagnostics a été avancée lors de la présentation d’hier. « Avec cette technique, il faut entre 15 et 45 minutes, voire une heure, pour avoir les résultats », a expliqué le Dr Dama Janick, directeur médical adjoint auprès de l’institut Médical de Madagascar. Correspondant en une technique d’imagerie de référence, l’IRM se démarque également par son caractère « non invasif ». Par ailleurs, comparé au scanner (même si cela n’a pas lieu d’être étant donné la complémentarité entre les deux procédés), l’IRM permet d’obtenir des images anatomiques et fonctionnelles d’un patient. Cette technique permettrait également de « déceler diverses pathologies, de distinguer de très petites structures et de différencier correctement les tissus ».

Avancées

La journée de présentation de l’IRM, à Anosy hier, a été l’occasion de savoir que l’institut reçoit une centaine de demandes de diagnostics par jour. S’agissant de pathologies allant d’accidents de la circulation à des accidents vasculaires cérébraux, a-t-on annoncé.  L’imagerie par résonance magnétique, quant à elle, sera opérationnelle à partir de la semaine prochaine. Pour permettre un bon fonctionnement du service, des techniciens de l’institut auraient également été formés pour s’assurer du bon fonctionnement de cet appareil. Questionnés sur la question relative au coût d’une intervention, les responsables ont préféré botter en touche en annonçant que cela serait sûrement supérieur à celui d’un scanner. « C’est le médecin qui choisit de prescrire cet examen à un patient. Cela dépend de la pathologie que l’on veut observer », a précisé le Dr Dama Janick. Il conviendrait de noter que les composantes de l’IRM fonctionnent avec de l’électricité à très haute tension. Interrogé sur les éventuels impacts du délestage récurrent (« mahazatra » comme l’a dit un haut responsable) sur les fonctionnements du service, le Dr Dama Janick rassure que « l’IMM utilise des appareils qui fonctionnent avec de l’électricité à très haute tension. Nous avons mis en place divers dispositifs permettant à nos services de fonctionner 24h/24 et pour garantir un bon fonctionnement de l’institut, en général. Le mot délestage ne fait pas partie de notre vocabulaire ».

José Belalahy

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