
Le député d’Arivonimamo, président de l’association Fivoy, également directeur de la radio Fivoarana et du syndicat des ingénieurs agronomes, Antoine Rajerison, a organisé une rencontre dans la commune rurale d’Imerintsiatosika à l’occasion de l’ouverture de la foire régionale « Tsenabe Fivoarana ». Cet événement a réuni des élus notamment des députés, dont Gasikara Fenosoa, Fidy Bariniaina, Harijao Percy Razafimandimby et Nomenjanahary Ramilison, et des maires de la région Itasy ainsi que des autorités régionales. « L’objectif principal de cette initiative est de renforcer le développement économique des zones rurales à travers la promotion des produits locaux », souligne-t-on.
Autosuffisance alimentaire
Lors de cette rencontre, le député Antoine Rajerison a insisté sur « le rôle fondamental du marché dans le développement rural. Il a plaidé pour une meilleure organisation des circuits d’approvisionnement afin de valoriser les produits agricoles comme le café et le riz ». Il a également soutenu le projet présidentiel « d’autosuffisance alimentaire » et a souligné l’exemple de cultures lucratives, telles que le piment « bec d’oiseau ». Il a également soutenu la contribution de ces cultures dans l’amélioration considérable des revenus des familles rurales
Communautés
Malgré ces perspectives prometteuses, Antoine Rajerison a dénoncé le faible budget alloué au secteur de l’agriculture, pourtant vital pour la majorité de la population, estime-t-il. Il a défendu l’idée d’un développement ancré dans les fokontany et a insisté sur la nécessité de laisser les citoyens élire librement leurs responsables locaux, afin de renforcer la gouvernance de proximité et de mieux répondre aux besoins des communautés.
Courage politique
Gasikara Fenosoa, quant à lui, a appuyé cette demande en appelant à une réforme permettant l’élection des chefs de fokontany. Selon lui, ce changement est essentiel pour renforcer la démocratie locale et témoigner de la confiance de l’État envers son peuple. Il a exhorté les dirigeants à faire preuve de courage politique, « quand on accepte l’amour du peuple, il faut lui faire confiance et le laisser choisir ses représentants », a-t-il conclu.
Nadia R.