L’existence des deux taxi-brousse transportant des migrants en provenance de l’Androy pour fuir le kere sévissant actuellement dans cette partie méridionale de l’île a fait le buzz sur les réseaux sociaux, hier. Ces véhicules ont été immobilisés par les forces de l’ordre sur la RN13, soit exactement dans la commune d’Isoanala, district de Betroka. Beaucoup ont reproché cette mesure en la qualifiant d’entrave aux principes universels de Droits humains portant sur la liberté de circuler. À travers un communiqué publié hier, la Gendarmerie veut apporter les explications suivantes. Hier vers 4 heures du matin, les policiers de la route ont interpellé ces véhicules après avoir constaté des infractions en matière de transport de voyageurs. Le nombre de leurs passagers dépasse celui autorisé par la loi (surcharges). Acte qui est passible d’amende et de la mise en fourrière. Une heure plus tard, soit vers 5 heures 15 minutes, les deux autocars ont pu reprendre leur chemin en respectant le nombre normal de passagers lorsque les propriétaires ont payé les amendes y correspondant. Les cinq passagers en surplus ont été transbordés dans d’autres voitures. La Gendarmerie souligne que des gendarmes qui ne prennent pas leur responsabilité devant ce genre d’infraction sont également passibles de sanction. La pratique de surcharge est le plus souvent à l’origine de plusieurs accidents mortels sur cette route nationale. En effet, le communiqué susmentionné dément alors l’idée véhiculée sur les réseaux sociaux disant qu’il est interdit aux gens du Sud de migrer à Antananarivo.
T.M.