Le leader de la grève estudiantine, Jean Pierre Randrianamboarina qui s’est fait tabasser par l’Emmoreg lors de son arrestation à Ankatso, a décidé de porter plainte contre les éléments des Forces de l’ordre ayant participé à cette agression. En effet, les étudiants prévoient de déposer une plainte pour dénoncer le non respect de leurs droits. D’après les informations, le Commissariat central aurait refusé de traiter l’affaire à cause de l’existence d’un protocole d’accord établi entre la Gendarmerie et la Police nationale. C’est pourquoi, les étudiants ont décidé de déposer directement une plainte au parquet. Il serait même question de déposer une requête auprès de la Cour Internationale de Justice. En outre, le leader du mouvement estudiantin a pointé du doigt les Chefs militaires qui n’ont jusqu’ici pris aucune mesure pour se racheter à la suite de cette « bourde » commise le 1er septembre dernier par une douzaine de gendarmes. Le Commandant de la Gendarmerie nationale (COMGN), qui s’est engagé à prendre en charge le paiement des frais médicaux de Jean Pierre Randrianamboarina n’a pas tenu parole. Du moins pour le moment. Quoiqu’il en soit, les étudiants n’envisagent pas de lâcher l’affaire. Ils ont aussi décidé d’interpeller la Communauté internationale pour dénoncer le non respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression, ainsi que la violation de la franchise universitaire. Aussi, une demande d’audience a-t-elle été déposée auprès de la Représentante résidante du Système des Nations Unies, à l’Ambassade de l’Union Européenne, à l’Ambassade des Etats-Unis et à de nombreux membres du Corps diplomatique et consulaire résidant à Madagascar.
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