Le manque de salle d’entraînement pour la préparation a été soulevé par les athlètes.
Siteny Randrianasoloniaiko a effectué une visite et une descente sur les sites du Stade d’Alarobia et au My Training Box à Ankorondrano, hier. À un an des Jeux des Îles à domicile en 2023, le regroupement officiel n’a pas encore commencé, mais les athlètes s’entraînent tous de leur côté. Dans la salle d’entraînement du My Training Box, hier après-midi, des haltérophiles se sont réunis sur place pour se préparer. Une des disciplines qui a remporté le plus de médailles d’or aux derniers jeux de Maurice, l’haltérophile demeure une valeur sûre pour la Grande île. « Je fais partie des députés qui ont voté la loi de finances rectificative et le budget de préparation des Jeux des Îles est encore insuffisant », a avancé Siteny Randrianasoloniaiko.
Sacrifice. Dans la matinée, il a haussé le ton par rapport aux interdictions d’entraînement et d’utilisation de la pelouse par les athlètes qui se préparent au Stade d’Alarobia et surtout face à la dégradation de la piste en tartan. « Je vous remercie déjà pour votre abnégation et votre sacrifice, car c’est pour l’amour du sport que vous faites ça. Je comprends que c’est un peu difficile de s’entraîner dans de pareilles conditions, et je peux vous dire que les athlètes qui attendent le regroupement pour se préparer n’auront même pas la médaille de bronze », a continué le président du COM. Un des problèmes cités par les athlètes hier est l’inexistence du lieu d’entraînement. « En plus du problème de la salle d’entraînement, les équipements et la question de la nourriture font aussi défaut, ce qui nous empêche de nous investir à fond », a fait savoir Ricardo, haltérophile. Tout le monde est unanime quant à la nécessité des travaux de rénovation des dojos situés au niveau des sous gradins de Mahamasina.
T.H