
La compagnie nationale d’eau et d’électricité compte actuellement 582 000 abonnés dans tout Madagascar.
Les plaintes sur les branchements en souffrance fusent de partout. Pour les abonnés de la compagnie, les attentes commencent à être pénibles. Une situation que la compagnie explique par « un décalage dans le planning causé par des effets occasionnés par la pandémie ». En effet, « les fournisseurs traditionnels de la compagnie n’ont pas pu honorer leurs engagements à temps étant donné que la chaîne logistique a été fortement perturbé par le ralentissement mondial », note la Jirama. Avant de spécifier que les « les efforts de réalisation des branchements en souffrance se poursuivent ». Ainsi, la compagnie affirme avoir enregistré « 3200 nouveaux branchements depuis le mois de janvier 2021 à ce jour ». Tandis qu’elle comptabilise 582 000 abonnés répartis dans tout Madagascar.
Lutte. Par ailleurs, les efforts d’amélioration des offres de service s’inscrivent dans le cadre de la sensibilisation faite auprès des abonnés sur le principe de « 1 foyer = 1 compteur ». Un objectif majeur pour la compagnie face aux effets néfastes de la pratique du « branchement en cascade ». Cette dernière est prohibée par les lois en vigueur et « expose les foyers qui sont raccordés en cascade à des risques techniques très élevés ». Aussi la pratique est « au grand désavantage des consommateurs : les foyers qui sont en situation de branchements en cascade risquent de voir leurs factures augmenter de manière très significative car ils seront constamment intégrés dans les tranches de surconsommation compte tenu du regroupement de plusieurs foyers dans un seul compteur ». Face à une telle situation, la Jirama invite « les abonnés concernés par la pratique à régulariser leur situation via une demande de branchement classique ou via le “branchement mora” pour les foyers vulnérables qui sont éligibles». Par ailleurs, il conviendrait de rappeler que le volume de consommation mensuelle d’un foyer moyen ne devrait pas dépasser 130 Kwh et qu’au-delà de cette tranche, l’on parle déjà de surconsommation. Pour « les foyers grand consommateur », ce volume de consommation ne devrait pas dépasser les 300 Kwh. Ce qui amène au principe de « surveillance des consommations ». Une habitude encore loin pour certains abonnés de la Jirama mais qui devrait les aider à gérer au mieux leur facture.
José Belalahy