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dimanche, mai 19, 2024
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Journée internationale de la fille : Traiter les discriminations sexistes et promouvoir l’éducation

(Photo Kelly) « Nous croyons au pouvoir des filles de changer ce monde pour le mieux. Laissons-leur la chance. » Natalia Kanem (Directeur exécutif de l’UNFPA).

Le 11 octobre de chaque année, Journée internationale de la fille, représente une occasion de réfléchir à la situation encore précaire de milliards de filles dans le monde, et d’agir pour leur donner un meilleur accès à l’éducation et aux soins de santé de qualité, conditions sine qua none de leur épanouissement et de leur productivité future.

La Grande Ile, par l’entremise de l’UNICEF Madagascar (Fonds des Nations unies pour l’enfance) et de la Fédération Malgache de Football (FMF), a célébré cette journée spéciale à sa manière hier au Stade d’Alarobia. Une occasion pour 300 jeunes filles issues des quatre coins de l’île de célébrer cette journée qui leur est dédiée et de contribuer à leur échelle, à la cause que le 11 octobre défend : l’empowerment des filles qui seront les femmes actives, les mères et les forces motrices de demain. Selon un communiqué conjoint de l’équipe organisatrice (UNICEF, FMF, groupe Basan), le football a été choisi en raison de sa dimension fédératrice : « le football, sport rassembleur, peut par exemple aider à améliorer le statut des jeunes filles et des femmes dans la société, et traiter des problèmes fondamentaux que sont les préjugés et la discrimination fondée sur le sexe ». Toujours sur cette lancée optimiste, « en cette Journée internationale de la fille, engageons-nous de nouveau à aider chaque fille à développer ses compétences, à entrer dans le monde du travail sur un pied d’égalité et à exploiter tout son potentiel », s’est exprimé António Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies.

Préjugés et discrimination. Venir à bout des préjugés par la communication et l’éducation des filles est en effet nécessaire, car ces préjugés sont tellement inscrits dans la représentation collective (« vehivavy fanaka malemy » : littéralement, « les filles et les femmes sont des meubles fragiles ») et le plus souvent inculqués dans l’enfance, si bien que les filles les ont intériorisés. Ce qui à terme risque de les freiner dans la réalisation de leur plein potentiel, et la recherche de leur épanouissement personnel, qui leur permettront de devenir un membre à part entière de leur communauté. Et non uniquement au niveau organisationnel, mais aussi et surtout au niveau décisionnel. Une des raisons pour lesquelles le thème de la Journée internationale de la fille est : « Avec elle, encourager l’instruction et la qualification professionnelle des filles ». Un enjeu qui fait particulièrement du sens en Afrique (dont Madagascar), car neuf pays sur les dix (le Soudan du Sud, la République centrafricaine, le Niger, le Tchad, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Libéria et l’Éthiopie) où l’accès à l’éducation pour les filles est le plus réduit, sont tous africains, à l’exception de l’Afghanistan. Madagascar affiche un léger mieux avec un taux de 70% d’achèvement du cycle primaire pour les filles. Toutefois, cela ne fait pas le poids comparé aux trois adolescentes qui meurent chaque jour des suites d’un accouchement ou d’une grossesse compliqué(e), le mariage précoce encore prégnant (42,3%) dans certaines cultures avec l’exploitation sexuelle et autres violences psychosociologiques.

Luz Razafimbelo

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