Un récent kidnapping à Fihaonana Mangamila, dans le district d’Anjozorobe, a secoué la communauté locale et suscité la peur parmi les habitants. Deux jeunes femmes, âgées de 20 et 29 ans, accompagnées de leur enfant, âgé de 6 mois, ont été enlevées par des dahalo armés lors d’une attaque nocturne. Les ravisseurs ont contacté la famille et exigent une somme de 110 millions d’ariary pour leur libération. Face à cette terrible situation, la famille est terrifiée et cherche à obtenir de l’aide des autorités et à négocier avec les ravisseurs. Pendant ce temps, la population vit dans la peur, avec des femmes et des enfants dormant dans la forêt par mesure de sécurité, tandis que les hommes restent dans les villages pour protéger leurs biens. Les forces de l’ordre sont également mobilisées pour résoudre cette affaire. Le kidnapping a eu lieu dans le village de Fihaonana Mangamila lors d’une attaque perpétrée par des dahalo armés, la nuit de vendredi vers 22 heures. Les deux femmes et l’enfant sont des membres de la famille d’un grossiste local. Les ravisseurs, après avoir enlevé les victimes, ont initialement demandé une rançon de 500 millions d’ariary par téléphone et ont menacé de tuer l’enfant si la famille contactait les autorités. La nouvelle de ce kidnapping a semé la terreur au sein de la population riveraine. Les autorités locales ont contacté le SEG pour obtenir de l’aide. Dans l’espoir de libérer les deux femmes et l’enfant en toute sécurité, la famille des victimes a entamé des négociations avec les ravisseurs. Ces pourparlers sont essentiels pour garantir la sécurité des personnes enlevées et minimiser les risques. Les forces de l’ordre mettent tout en œuvre pour retrouver et libérer les otages, dans le respect des négociations en cours. Leur objectif est d’appréhender les ravisseurs et de mettre fin à cette situation tragique. Le kidnapping à Fihaonana Mangamila a plongé la communauté dans la peur et l’incertitude. La demande de rançon importante et le sort de deux femmes et d’un enfant innocent confirment l’urgence de la situation. Les efforts de négociation et la mobilisation des forces de l’ordre sont cruciaux pour assurer la libération sans danger des otages.
Yv Sam