Hier, sept individus, dont deux femmes, impliqués dans le kidnapping de Riaz Hassim ont été déférés au Parquet du Tribunal de Première Instance d’Antananarivo à Anosy. Ce ressortissant français d’origine indienne, patron de la société Makiplast, a été enlevé par quatre individus armés à Betsizaraina, du côté d’Ambatobe, le 9 novembre en fin d’après-midi. Réalisée par la Brigade Criminelle (BC) de la Police nationale à Anosy, l’arrestation de ces suspects a prouvé que les forces de l’ordre avaient suivi de près cette affaire, à entendre les explications du Commissaire de Classe Principal Manahy Randrianirina, chef de la 4e section de la BC. Il affirme que son service est parvenu à ce résultat grâce à la collaboration de personnes de bonne volonté auxquelles il adresse ses vifs remerciements.
La police a enclenché son opération dès qu’elle a reçu un renseignement indiquant l’existence d’un groupe d’individus suspect se partageant de l’argent dans le quartier des 67 ha, le 15 novembre. Ce jour-là, notons-le, Riaz Hassim a recouvré la liberté. L’investigation menée par les enquêteurs de la BC a alors débouché sur la traque des quatre individus, dont une femme à Namontana. La perquisition des lieux a permis de saisir une grosse somme d’argent. Cette femme serait une « sorcière » car les policiers affirment avoir découvert une quantité importante de gris-gris ou « ody gasy » dans sa maison. Poursuivant leur enquête, les policiers ont réussi à dénicher deux autres suspects aux 67 ha. Il s’agit d’un couple. La perquisition de leur maison a également permis de saisir un pistolet automatique muni de six cartouches et une somme importante d’argent. L’arrestation de ce couple a conduit à l’identification de la maison où a été séquestrée la victime. Le septième et dernier suspect habitait à l’étage de cette maison. La voiture utilisée par les ravisseurs a été également découverte. L’enquête a prouvé que l’argent saisi sur les suspects appartient à la famille de la victime et a déjà été remis au propriétaire.
T.M.