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lundi, juin 17, 2024
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Kidnappings : Cinq ministres doivent trouver des solutions dans les plus brefs délais

L’ordre du jour du Conseil de gouvernement d’hier a été dominé par l’affaire des kidnappings qui ont ciblé ces derniers temps des membres de la communauté indienne de nationalité française à Madagascar. Sur le récent rapt d’un ressortissant indien à Toamasina, le ministre de la Sécurité Publique Mamy Jean-Jacques Andrianisa a affirmé que des renforts ont été déjà envoyés sur place pour donner main forte aux enquêteurs locaux, que des perquisitions ont été déjà opérées et que les recherches ainsi que les investigations nécessaires suivent actuellement leur cours. D’après ce membre du gouvernement, les premiers résultats des enquêtes « sont encore gardés secrets dans le dessein d’honorer le principe attenant au secret de l’instruction ».

Collaboration. Quant au ministre de la Défense Nationale Béni Xavier Rasolofonirina, il a souligné que les familles des kidnappés ont toujours rejeté toute collaboration avec les éléments des forces de l’ordre dans les opérations de traque des ravisseurs, alors qu’une telle collaboration reste, sans conteste, primordiale et revêt une importance capitale pour les enquêtes menées par les responsables concernés. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères Henry Rabary-Njaka a fait part au conseil d’hier que lors d’une entrevue qu’il a eue dernièrement avec des dirigeants du CFOIM (Collectif Français d’Origine Indienne de Madagascar), il a rappelé à ces derniers que, dans le traitement de ces crimes, « tout un chacun doit absolument observer les lois en vigueur dans le pays, tout comme les familles des kidnappés devraient mettre en avant leur statut de victimes et non point leur origine française ».

Stratégies efficaces. Par ailleurs, la ministre de la Justice Rasolo Elise Alexandrine a rappelé lors du Conseil de gouvernement d’hier la récente mise en place d’une Cellule anti-kidnapping composée de policiers et de gendarmes, et pilotée par deux hauts magistrats du Parquet d’Antananarivo. Hier, le Conseil a demandé aux trois membres du gouvernement en charge de la sécurité, à la ministre de la Justice et à celui des Affaires étrangères de tenir dans les plus brefs délais une réunion avec les ressortissants de diverses communautés indiennes dans la Capitale pour que, de concert, les participants accouchent de stratégies efficaces et fiables, dans afin de mettre un cran d’arrêt définitif au fléau de kidnapping.

Recueillis par R. Eugène

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