Pour les deux candidats à l’élection présidentielle américaine, c’est une dernière ligne droite extrêmement périlleuse qui se présente maintenant. Chacun d’entre eux doit trouver les moyens les plus efficaces pour convaincre les derniers indécis. Jusqu’à présent, Donald Trump a pu compter sur une base solide qui lui sera fidèle quoiqu’il arrive, mais il doit essayer d’attirer une partie de la frange d’électeurs républicains qui ne lui vouent aucune sympathie. Kamala Harris est au coude à coude avec son adversaire, mais elle a également besoin d’attirer ceux qui hésitent à lui faire confiance. L’opération séduction est en marche des deux côtés et le résultat est encore incertain.
La dernière ligne droite est entamée
A 18 jours du scrutin du 05 novembre, les états-majors des deux candidats sont très actifs et planifient méthodiquement la campagne des derniers jours. Le duel se fait à distance lors des meetings, mais le choix des arguments présentés doit être judicieux. Mais c’est surtout Kamala Harris qui a besoin de convaincre des Américains n’étant pas persuadés de son savoir-faire dans la conduite des affaires de l’État. Elle doit lever une certaine ambiguïté dans son attitude vis-à-vis d’Israël. Son soutien à l’État hébreu a été annoncé maintes fois, mais elle a aussi manifesté sa compassion aux victimes civiles des bombardements de Tsahal à Gaza. L’électorat musulman aux Etats-Unis lui reproche cette attitude mitigée et semble peu enclin à lui apporter ses votes. Son adversaire est beaucoup plus à l’aise dans ce domaine et a un avis très tranché. Il dit qu’il saura parler avec chacune des parties prenantes au conflit. Le thème de l’âge des candidats est en train de refaire surface ; la candidate démocrate qui vient de fêter son soixantième anniversaire ne se prive pas de parler des 80 ans de son rival. D’autres arguments plus convaincants sont cependant utilisés. L’annulation, par le gouvernement Biden, de la dette des étudiants, contractée pour financer leurs études universitaires a été accueillie très favorablement. La dernière ligne droite est entamée et l’incertitude règne toujours.
Patrice RABE
Le pervers narcissique qui se verse maintenant dans le MACHISME de bas étage et ses soutiens crades univers PayPal avec Elon Musk à la tête font des pieds et des mains avec l’outrance vulgaire . Kamala HARRIS doit axer sa campagne avec conviction essentiellement vers l’électorat sensible au droit à l’avortement . Trump est déjà entrain de manigancer des motifs de recours en cas de victoire de Kamala Harris ….