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vendredi, mars 29, 2024
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La lutte pour la survie de tous les Malgaches

Bon gré mal gré, les Malgaches se résignent à la situation actuelle. Depuis l’annonce de l’augmentation des prix du carburant, leurs conditions de vie ont complètement changé. Elles étaient déjà difficiles auparavant, mais maintenant elles sont encore plus pénibles. Les termes « lutte pour la survie » ont pris tout leur sens pour les couches défavorisées de la société, mais ceux qui appartiennent à la classe dite « moyenne » doivent jongler eux-aussi avec les chiffres pour arriver à s’en sortir.

La lutte pour la survie de tous les Malgaches

La crise n’a jamais été aussi durement ressentie par la population depuis qu’elle est sortie de la période de l’épidémie de Covid-19 et pourtant elle avait dû alors subir les conséquences d’une destruction de tout un pan de l’économie. On connaît l’esprit de résilience de nos concitoyens, mais cette fois les épreuves qu’ils subissent sont à la limite du supportable. Nos journalistes ont rendu compte de la série de hausses qui ont eu lieu ces derniers temps. Les ménages malgaches ont considérablement réduit leur consommation. Ils ont vu les prix s’envoler en quelques jours. C’est le cas de tous les produits essentiels. Le charbon utilisé par une grande partie de la population doit être rationné car ce qu’elle achetait pour cuire ses aliments est devenu hors de prix. La raison est bien sûr la hausse des tarifs du transport. Le gaz est utilisé de plus en plus par les Malgaches, mais les bouteilles ont, elles aussi, suivi la même augmentation que le combustible précédent. Le pain, l’huile, le sucre, les légumes ou le riz ont subi le même train de hausse. Les usagers des transports urbains continuent de subir le contrecoup de l’augmentation des prix du ticket de taxi-be. Il existe heureusement des lignes qui appliquent les 600 ariary. Mais c’est un véritable crève-cœur pour les usagers qui se résignent, mais beaucoup d’autres citoyens ont décidé de faire leur trajet habituel à pied. Pour le moment, tout le monde fait preuve de stoïcisme, il le fait de mauvaise grâce. Mais il attend cette augmentation de salaire dont le décret a été publié récemment.

Patrice RABE

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