
Une tragique disparition qui reste encore gravée dans la mémoire de ses proches. Ces derniers ont d’ailleurs souligné que c’est l’ancienne ministre de la Population qui a prôné le « sosialim-bahoaka ».
28/08/11-28/08/19. Cela fait huit ans déjà la disparition de Nadine Ramaroson. Un culte religieux s’est tenu ainsi à l’Orchidée blanche à Androhibe, en la mémoire de cette ancienne ministre de la Population. En marge de ce culte, la famille de la défunte a tenu une conférence de presse. Selon les parents de cette dernière, elle est à l’origine des termes « sosialim-bahoaka». En ce qui concerne cette disparition tragique, sa mère a déclaré : « Cela a été un véritable choc pour nous ». Elle a ainsi fait savoir qu’il y avait quelque chose qui n’était pas très clair sur la mort de Nadine Ramaroson. « Le flou entoure sa disparition », a-t-elle soutenu.
Conseil économique et social. Sa mère a tenu également à souligner que sa fille aurait dû prendre le bateau mais ce ne fut pas le cas car elle a pris une vedette rapide. Avant d’enchaîner « qu’elle savait nager, il n’y avait pas eu de vague, tout d’un coup, il y avait une explosion. » Ses parents estiment par ailleurs que pour l’amour de la patrie, elle s’est battue contre le trafic illicite des bois de rose. Un point de vue que certains individus ne partagent pas. Est-ce à dire que sa disparition est liée au trafic de ce bois précieux ? Ils ont, en outre, confié que « c’est Nadine qui est à l’origine de la mise en place du Conseil Economique et Social » mais qui jusqu’à preuve de contraire n’a pas encore vu le jour pourtant c’est prévu dans la Constitution.
Apporter la lumière. Faut-il rappeler que le drame est survenu un dimanche, le 28 août 2011 au large de Soanierana Ivongo alors qu’elle revenait d’une visite à Sainte- Marie. Selon la version officielle, Nadine Ramaroson est décédée dans « un accident mortel survenu entre Soanierana Ivongo et Sainte Marie ». Un point de vue que la famille refuse d’admettre. D’ailleurs, elle a saisi le tribunal pour apporter la lumière sur cette affaire et qu’elle reste toujours confiante en la justice.
Dominique R.