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lundi, mai 13, 2024
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Banque mondiale : La question du calendrier scolaire remise sur le tapis

L’institution de Bretton Woods revient sur l’importance pour le pays d’aligner son calendrier scolaire à la saison agricole.

Le retour à l’ancien calendrier scolaire ne serait pas la solution.

 « L’éducation est un phare d’espoir dans la lutte contre la pauvreté et un appel à investir dans les enfants d’aujourd’hui pour forger un avenir meilleur ». C’est ce que note la Banque mondiale dans une missive qui souligne l’urgence de mener des réformes scolaires pour combattre la pauvreté. L’organisme revient sur la question relative au calendrier scolaire. « Le calendrier scolaire est un obstacle supplémentaire à l’achèvement de l’éducation de base », note l’institution de Bretton Woods. Pour celle-ci, « en reproduisant le calendrier scolaire européen, plutôt que de s’adapter aux saisons agricoles et cycloniques locales, il pousse de nombreux enfants à quitter l’école au moment de la récolte, augmente l’absentéisme des enseignants et oblige les écoles à fermer pendant les cyclones et les fortes pluies ». La Banque mondiale enchaîne en faisant savoir qu’il existe des preuves « que l’alignement du calendrier scolaire sur la saison agricole peut augmenter de manière significative la fréquentation scolaire et les niveaux d’éducation, en particulier dans les zones rurales où l’agriculture est une activité économique primaire ».

Défis. Ce partenaire technique et financier de Madagascar met en exergue « l’éducation, tant en termes d’accès que de qualité) comme étant un facteur essentiel pour briser le cycle de la pauvreté ». « Il existe une corrélation significative entre le niveau d’éducation d’un individu et son niveau de pauvreté », peut-on lire dans la publication signée par des économistes séniors de la Banque. Les recherches de cette institution démontrent que « les personnes analphabètes ont un taux de pauvreté de 97% ». Les individus ayant terminé l’enseignement secondaire auraient un taux de pauvreté nettement inférieur de 46%. Tandis que ceux ayant une éducation supérieure auraient un taux encore plus bas de seulement 17%. Tout cela, même si le pays a atteint un taux de scolarisation net de plus de 95% dans l’enseignement primaire. Pour le pays, et selon la Banque mondiale, « la rétention reste un problème majeur car moins d’un tiers des enfants passent de la première à la cinquième année. Plus important encore, le système éducatif manque de moyens suffisants pour équiper les jeunes des compétences dont ils ont besoin pour un emploi productif ».

José Belalahy

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