
Si Belongo n’est pas un nom familier dans la capitale, la bande à Hermann est plutôt connue par les noctambules de Toliara. Vendredi, la formation donnera le ton à la Teinturerie Tsiadana. Des mélodies tropicales, teintées de la couleur du Sud, mélangeant rythmes traditionnels « vezo »basés sur le tsapiky et le Belongo, et prônant toujours la richesse culturelle, artistique et musicale dans ses chansons comme « Toliara » et « Mikofoha ». Belongo est un groupe issu du Sud de la Grande île qui a trouvé sa genèse grâce à Hermann, le lead vocal. Avec José à la guitare acoustique et Djamila à la percussion, à eux trois ils constituent le groupe Belongo. Ayant commencé en tant que danseur au sein du groupe Masy, c’est dans le milieu qu’il avait découvert le « marovany ». « À L’époque, je ne savais pas jouer de cet instrument, pourtant la passion l’a remporté. Ce n’est qu’en 2007 que j’ai pu me procurer mon premier marovany et ai commencé l’aventure. Comme le marovany est dur à maîtriser, j’ai dû prendre les bases avec une kabosy d’abord, en même temps, et ce n’est qu’au fur et à mesure que j’ai évolué. A notre tour, nous avons constitué un groupe appelé Belongo », raconte-t-il. Initialement, le « marovany » est utilisé dans les rituels du « tromba », cependant le « marovany » est un instrument comme les autres, adapté à d’autres styles dont le « tsapiky » qui fait par ailleurs le renom du groupe. Progressivement, le groupe fait des apparitions dans les petites scènes de la ville du soleil. Entre deux cabarets, ils investissent les centres culturels.
Zo Toniaina