- Publicité -
lundi, mai 19, 2025
AccueilEconomieLa Vie des Entreprises - Groupe SOCOTA : Dépasser le cap de...

La Vie des Entreprises – Groupe SOCOTA : Dépasser le cap de 10 000 emplois à l’horizon 2015-2016

socotaAvec un PDG qui est un des plus grands chefs d’entreprise que compte le pays, une trentaine de cadres supérieurs pluridisciplinaires et de différentes nationalités, et surtout plus de 6000 employés motivés, le groupe SOCOTA est devenu un exemple de réussite sur le paysage industriel du pays.

« Le textile plus que jamais ». Plus qu’un slogan, cette phrase est une véritable conviction pour Salim Ismaïl, le Président Directeur Général du groupe SOCOTA. Une conviction tirée de la réussite de ce groupe qui figure parmi les rares entreprises à avoir résisté aux effets néfastes de la longue crise traversée par le pays depuis 2009.

Bond spectaculaire. Mieux, le groupe SOCOTA a su transformer les faiblesses de la crise en force, puisque la suspension de l’AGOA, qui lui a fait le marché américain, qui était l’essentiel de sa clientèle avant la crise, lui a permis par exemple de s’ouvrir sur de nouveaux marchés en Europe et en Afrique du Sud. Résultat : les vêtements made in Madagascar sortis de l’usine Cottonline, la branche textile et habillements du groupe, tiennent actuellement une bonne place et dans les rayons des grandes enseignes sud-africains et européens aux couleurs des grandes marques mondiales de la mode comme Woolworths, Inditex, Camaieu, Orchestra, Truworths, Decathlon. Et ce sont des produits qui se vendent visiblement bien puisque depuis 2013, la capacité de production de SOCOTA n’a cessé d’augmenter, pour atteindre actuellement plus de 7,5 millions de pièces. « Un bond spectaculaire vient d’être fait cette année, avec une augmentation de 25% du chiffre d’affaires » selon toujours Salim Ismaïl. Et ce, avec l’arrivée de nouveaux clients comme Foschini, Markhams, Carrefour Mango, Pull and Bear. Et le groupe SOCOTA est même actuellement en train de faire son entrée sur le marché de l’hémisphère Sud avec l’arrivée des clients australiens RM Williams et David Jones. Et  les efforts vont encore continuer, puisque le groupe qui dispose d’un effectif de 6000 employés dans la branche textile et habillement va encore doubler sa capacité à l’horizon 2015-2016. « Le marché est là, on va l’affronter » dixit Salim Ismaïl.

500 000 personnes. En somme, grâce aux investissements que le groupe opère sans relâche, SOCOTA est actuellement en train de réaliser une extraordinaire pénétration sur le marché mondial du textile. Avec ce que cela suppose évidemment d’effets extrêmement positifs sur l’économie du pays. Avec cette augmentation de capacité, SOCOTA va par exemple pouvoir doubler le nombre d’emplois. « D’ici là on pourra dire que SOCOTA aura franchi le cap des 10 000 emplois ». Et comme le principe de l’effet multiplicateur de l’investissement fait qu’un emploi en crée un autre et qu’un employé fait vivre en moyenne 5 personnes, ce sont pas moins de 500 000 personnes qui sont touchées directement ou indirectement par les emplois créés par SOCOTA dans la région Vakinankaratra. Bref, comme l’a déclaré le PDG du groupe SOCOTA, le textile est un secteur de création massive d’emplois. Et lors de la visite qu’il a effectuée avant-hier dans les sites du groupe à Antsirabe, le ministre de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé, Rafidimanana Narson a félicité le professionnalisme du groupe SOCOTA et a promis que son département va poursuivre les efforts pour appuyer les bonnes initiatives. A cet effet, la publication de la loi sur la zone franche constitue une étape importante. Et si le gouvernement arrive à résoudre l’épineux problème du non-remboursement du crédit de TVA c’est l’ensemble du secteur privé malgache qui va en profiter.

En tout cas, les entreprises respectueuses de la loi comme SOCOTA constituent un véritable moteur de croissance. SOCOTA a démontré sa capacité de réussite, grâce au professionnalisme de son staff et de l’ensemble de son personnel, l’un des mieux nantis parmi les entreprises franches en termes de traitements salariaux et sociaux. Cette réussite, Salim Ismaïl l’attribue également à la trentaine de cadres supérieurs issus de différents horizons, pluridisciplinaires et qui font du groupe SOCOTA, un exemple de cas à dupliquer à Madagascar pour réussir le développement. Avec quelques dizaines de grandes entreprises comme SOCOTA, le pays va avancer très vite.

R.Edmond

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici