La porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy, a mis les points sur les « i » concernant les différents voyages que le président de la République, Andry Rajoelina, a effectués à l’étranger depuis son investiture et que certains ne soutiennent pas trop.
Rentabiliser. Selon elle, « il n’y a pas de voyages vains. Le principe, c’est leur rentabilisation ». Comme illustrations, elle a soulevé les fruits des visites et des rencontres réalisées en Ethiopie, à Maurice, au Kenya et au Sénégal. En effet, en Ethiopie, le président de la République était tenu d’assister au Sommet de l’Union Africaine dont Madagascar est membre. « Mais en marge, il a pu discuter avec le vice-président de la Banque Mondiale dont les négociations ont abouti à l’augmentation de l’aide budgétaire octroyée à Madagascar. Aussi, va-t-elle financer la dotation de lampes solaires à 800 000 foyers et l’électrification de 500 centres de santé », rappelle Lalatiana Rakotondrazafy. A Addis-Abeba, Andry Rajoelina a également rencontré le président de la Banque Africaine du Développement. A Maurice, il a signé des accords de partenariats économiques, dont la création d’un parc industriel textile. « Au Kenya, des échanges sur la reforestation qui fait partie de la politique du gouvernement ont été effectués », indique la porte-parole du gouvernement. Et au Sénégal, le président de la République a enrichi ses expériences « sur la création d’une nouvelle ville avec des opérateurs sénégalais et internationaux », rappelle-t-elle.
Transparence et redevabilité. Par ailleurs, et d’après toujours les explications de Lalatiana Rakotondrazafy, ces invitations officielles sont à la charge des pays hôtes et non de l’Etat Malgache. Mais ce n’est pas tout. Le régime a instauré deux principes phares par rapport aux visites officielles à l’étranger. En premier lieu, « il y a la transparence », souligne Lalatiana Rakotondrazafy, qui a trait, entre autres, à l’objet de la visite, aux résultats attendus et aux aspirations du peuple. En second lieu vient « la redevabilité » qui « nous oblige à faire le rapport de ces visites », conclut-elle.
Aina Bovel